Société

Colloque public à Mohammédia sur la loi sur le droit de grève et les missions des syndicats pour défendre les droits des travailleurs

En préparation de l’entrée en vigueur de la loi organique n° 97.15 relative à la détermination des conditions et des modalités d’exercice du droit de grève, prévue pour le 18 septembre 2025, le bureau régional de la Confédération démocratique du travail à Mohammédia a organisé une conférence publique intitulée : « La loi sur la grève et les missions des syndicats dans la défense des droits de la classe ouvrière », qui a eu lieu le jeudi 19 juin 2025, à l’hôtel Avanti de Mohammédia (anciennement l’hôtel Samir).

La conférence a vu une large participation de responsables dans les secteurs syndicaux, de personnes intéressées par les questions d’entreprise, des droits de la classe ouvrière, ainsi que des étudiants chercheurs et des travailleurs dans le domaine du contrôle de l’application du droit du travail.

Des présentations de valeur ont ponctué l’événement, notamment celle du Dr. Mohamed Daoudi, professeur de droit public et de sciences administratives, et de Younes Firachin, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail.

Les discussions ont mis l’accent sur le long parcours de lutte face aux contenus coercitifs de la loi, en abordant également les aspects positifs et négatifs qu’elle comporte, ainsi que la relation entre la loi sur la grève, le Code du travail, et les domaines de médiation dans les conflits collectifs.

Les intervenants ont unanimement insisté sur la nécessité de permettre aux syndicats de tirer parti des dispositions de la loi dans l’intérêt de la classe ouvrière, tout en renforçant la paix sociale pour garantir la continuité des activités dans les entreprises et les services publics.

Les participants ont également appelé à la révision de la loi pour éliminer ses contenus coercitifs, ainsi qu’à la ratification des conventions internationales, en particulier la convention 87 relative à la liberté d’organisation syndicale, et à l’abrogation de l’article 288 du Code pénal marocain.

La conférence a conclu sur l’importance de renforcer le rôle des syndicats conformément à l’article 8 de la constitution, afin de défendre les droits et les intérêts sociaux et économiques des travailleurs, et de promouvoir le niveau des relations collectives à travers la conclusion d’accords collectifs tout en éliminant les causes mêmes des grèves.

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