Santé

Des chercheurs espagnols développent un traitement prometteur contre la calvitie

Un groupe de chercheurs espagnols a réussi à réaliser une avancée médicale prometteuse qui pourrait révolutionner le traitement de la calvitie.

L’équipe de recherche a réussi à faire pousser des cheveux chez des rats en utilisant un mélange de cellules souches et un composé qui fournit de l’énergie aux cellules. Cette expérience pourrait ouvrir la voie à un traitement accessible pour les humains d’ici 2029.

Les chercheurs de l’hôpital « Clínico San Carlos » de Madrid ont mené ces expériences sur des rats mâles et femelles, en injectant la moitié d’entre eux avec des cellules souches mélangées à de l’adénosine triphosphate (ATP), un composé qui fournit l’énergie nécessaire à la croissance cellulaire.

En seulement trois semaines, certains rongeurs ont complètement retrouvé leur densité capillaire, ce que les scientifiques considèrent comme un indicateur prometteur de l’efficacité de ce traitement. Au bout de 21 jours de traitement, 50 % des mâles ont connu une repousse totale des cheveux et les 50 % restants ont présenté une croissance dense. Quant aux femelles, 90 % ont répondu à la dose moyenne avec une repousse significative, dont la moitié a connu une repousse complète et 40 % une croissance dense.

Les chercheurs ont également observé une augmentation de la densité et du diamètre des follicules pileux, ce qui suggère des cheveux plus forts et plus épais. Le traitement repose sur la combinaison des propriétés des cellules souches – capables de se transformer en différents types de cellules – et du composé ATP qui leur fournit l’énergie nécessaire.

Cette « synergie », selon le chercheur principal, Dr. Eduardo López Bran, réactive les follicules pileux et favorise leur croissance. L’équipe de recherche précise que le traitement sera administré par injection dans le cuir chevelu, sous la supervision de spécialistes, et ne sera pas disponible à l’achat direct en pharmacie.

La prochaine étape de la recherche devrait inclure des essais cliniques sur des patients souffrant de perte de cheveux. L’équipe prévoit que le traitement pourrait être disponible sur le marché dans 4 à 5 ans, c’est-à-dire d’ici la fin de cette décennie, « si son efficacité et sa sécurité sont prouvées ».

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