Une hémorragie humaine et une émigration sans précédent d’Israël
Avec l’intensification des tensions dans la région, l’État d’Israël a enregistré un flux migratoire sans précédent, avec plus de 80 000 Israéliens ayant quitté le pays au cours de l’année 2024, selon le Bureau central des statistiques, ce qui représente le plus haut chiffre depuis la création de l’État d’Israël en 1948.
Le nombre de personnes ayant quitté le pays depuis le 7 octobre 2023 est estimé à environ un demi-million.
Rien que durant la première semaine de conflit avec l’Iran, plus de 10 000 Israéliens ont été évacués, et plus de 36 000 demandes d’indemnisation ont été déposées, selon l’Autorité fiscale israélienne.
Cette situation est aggravée par un creusement du déficit budgétaire dû à des hausses d’impôts et à des réductions dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux, en plus d’une demande officielle de financement supplémentaire pour le secteur de la défense d’un montant de 857 millions de dollars.
Dans une démarche controversée, le gouvernement a imposé une interdiction de voyage pour les citoyens juifs afin de limiter le rythme de l’émigration, ce qui souligne un climat d’insécurité intérieure et une baisse de la confiance du public.
