Les conseillers de l’Union nationale du travail condamnent l’arrestation du journaliste marocain Mohamed Boukali par l’occupant israélien et appellent à une intervention urgente du gouvernement.

Les conseillers de l’Union nationale du travail au Maroc, au sein de la Chambre des conseillers, ont exprimé leur vive indignation face à l’enlèvement et à l’arrestation du journaliste marocain Mohamed Bakkali par les forces d’occupation israéliennes, alors qu’il faisait partie de l’équipage du navire humanitaire « Hanzala », en route vers la bande de Gaza assiégée.
Les conseillers parlementaires Khalid Satti et Labna Alaoui ont déclaré dans un communiqué de presse que cette agression lâche ne porte pas seulement atteinte à la liberté de la presse et à la personne de Mohamed Bakkali, reconnu pour son professionnalisme et son engagement humanitaire, mais constitue également une violation flagrante de toutes les valeurs des droits humains et éthiques. Elle porte atteinte aux principes fondamentaux du droit international qui prohibe les attaques contre les journalistes et les civils en zones de conflit.
Les deux conseillers ont annoncé leur solidarité entière et inconditionnelle avec le journaliste marocain, tenant l’entité sioniste responsable de sa sécurité physique et psychologique. Ils ont également appelé l’État marocain, via toutes ses institutions, en particulier le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains vivant à l’étranger, à agir de manière urgente et sérieuse pour assurer sa libération et son retour sain et sauf au pays.
Le communiqué a souligné que l’Union a décidé de soumettre une question écrite au gouvernement, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères, afin de s’enquérir des mesures diplomatiques et pratiques que l’État envisage de prendre pour garantir la sécurité du journaliste marocain, qui participait à une mission humanitaire noble visant à briser le blocus injuste sur Gaza, où plus de deux millions de personnes vivent une catastrophe humanitaire continue depuis octobre 2023, exacerbée par le manque de nourriture, d’eau et de médicaments.
Les conseillers de l’Union nationale du travail au Maroc ont également appelé toutes les organisations de droits humains, les médias et les ONG à dénoncer ce crime sur toutes les scènes internationales, exigeant le soutien des initiatives humanitaires qui représentent la voix de la conscience mondiale face aux crimes perpétrés contre les habitants de Gaza.
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