Manifestations dans plusieurs villes israéliennes pour exiger un accord de cessez-le-feu à Gaza et le retour des otages

Plusieurs villes israéliennes assistent, depuis ce matin dimanche, à des manifestations exigeant la fin de la guerre et la conclusion d’un accord pour la libération des otages retenus dans la bande de Gaza.
Ce mouvement de protestation a été baptisé « Grève du peuple » et a été initié par le Comité des familles des otages, tandis que la presse locale le décrit comme la plus grande vague de manifestations depuis le début du conflit, visant à faire pression sur le gouvernement pour qu’il agisse en faveur du retour des captifs.
À Tel-Aviv, des marches et des rassemblements de protestation ont été organisés dès le matin aux entrées de la ville, suivis d’une marche d’ médecins en blouses blanches vers la Place des otages, où la grande marche centrale est prévue pour ce soir.
Plusieurs routes et carrefours principaux, notamment à Raanana, Shilat, Nahon et Nehalim, ont été complètement bloqués pour la circulation. Dans certaines zones, les manifestants ont allumé des feux sur les routes, causant d’importantes perturbations dans le trafic.
Des manifestations similaires se tiennent également à Jérusalem, Haïfa et Beer-Sheva, en plus de convois de véhicules sur les routes principales. Le comité prévoit la participation d’environ un million de personnes, avec l’arrivée de plus de deux cents bus sur la Place des otages à Tel-Aviv dans la journée.
Un large éventail d’entreprises, ainsi que les universités de Tel-Aviv, Haïfa, Bar-Ilan et Ben-Gourion, ainsi que des organisations professionnelles comme l’Union des médecins spécialistes et le Barreau, se sont joints à la grève.