L’princesse Lalla Hasna appelle à la coopération pour la protection de la nature et la durabilité des générations futures lors du Congrès mondial de la nature à Abou Dhabi.
La princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohamed VI pour la protection de l’environnement, a participé à la session de haut niveau du Congrès mondial de la nature organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Abu Dhabi.
Dans un communiqué de la Fondation, il est précisé que cet événement mondial a rassemblé de hauts dirigeants, des ministres, des présidents d’organisations internationales et des experts du monde entier, tous engagés à protéger la nature, à lutter contre le changement climatique et à promouvoir le développement durable.
Un appel à l’action collective pour la nature et les générations futures
La princesse Lalla Hasna a souligné que l’éducation pour le développement durable et la préservation des écosystèmes constituent deux dimensions interdépendantes d’un même objectif : bâtir un avenir meilleur fondé sur la connaissance, la responsabilité et la solidarité.
Elle a affirmé que le succès de toute politique environnementale dépend de l’implication de tous les acteurs concernés, en particulier des communautés locales, et que leur donner la parole et soutenir leurs efforts pour préserver l’environnement est une condition essentielle pour réaliser une transformation écologique juste et inclusive.
Après avoir indiqué que l’homme est au cœur de la durabilité, la princesse Lalla Hasna a affirmé que l’environnement n’est pas un secteur à part, mais un espace de vie commun tissant des liens entre la nature, la culture et la société.
La jeunesse au cœur du changement
La princesse Lalla Hasna a placé les jeunes au centre de son message, affirmant qu’ils dessinent les contours du présent et sont les leaders de demain.
À travers ses programmes « Écoles écologiques » et « Jeunes journalistes pour l’environnement », la Fondation Mohamed VI pour la protection de l’environnement travaille depuis plus de vingt ans à sensibiliser les enfants et les jeunes, leur offrant l’opportunité de s’engager activement pour leur environnement, de développer leur sens critique et de jouer un rôle actif dans le changement au sein de leurs écoles.
Grâce à leur dynamisme et leur créativité, ces jeunes contribuent à la construction d’une conscience environnementale collective, apportant espoir et innovation pour l’avenir du Maroc et de l’Afrique.
Des actions exemplaires pour un développement durable
La princesse Lalla Hasna a également mis en lumière plusieurs initiatives exemplaires de la Fondation, illustrant l’esprit d’inclusivité et de collaboration dans l’accomplissement de ses engagements.
La campagne « Mer sans plastique », lancée en 2019, mobilise des communautés entières, citoyens, ONG et entreprises autour d’un objectif commun : réduire le niveau de pollution plastique dans nos océans et préserver la vie marine.
Le programme de protection et de développement de la palmeraie de Marrakech constitue un autre exemple fort de cette approche intégrée, démontrant que la protection des écosystèmes inclut également la préservation de l’identité culturelle.
Dans les zones humides de la lagune de Marchica et de la lagune de Oued Eddahab à Dakhla, la Fondation a soutenu des projets de réhabilitation en partenariat avec les autorités locales, les chercheurs et les associations, ce qui prouve que l’adoption de méthodes globales et participatives dans ce domaine est essentielle pour restaurer la biodiversité et renforcer la résilience des communautés locales.
Innovation, justice et solidarité
La princesse Lalla Hasna a souligné le rôle crucial de la technologie et de l’intelligence artificielle en particulier, pour mieux comprendre les systèmes environnementaux, anticiper les risques et élaborer des solutions.
Elle a conclu son discours par un fort appel à la responsabilité collective : « L’éducation, la mobilisation, l’innovation et la jeunesse sont nos piliers pour transformer cette vision en réalité concrète. Travaillons tous ensemble pour faire de ce congrès un véritable point de départ pour l’action, et non un simple moment de réflexion. »
