Qualifications pour la Coupe du Monde 2026 : l’Italie reçoit Israël dans un match crucial sous haute surveillance.

Le sélectionneur italien sait que la qualification pour la Coupe du Monde 2026 pourrait dépendre des barrages européens, sauf miracle, mais à condition de consolider sa deuxième place dans le groupe 9 par une victoire contre Israël mardi, dans un contexte géopolitique tendu.
L’Italie, dirigée par l’ancien milieu de terrain Gennaro Gattuso, est revenue sur la voie du succès avec trois victoires consécutives, la dernière étant un 3-1 contre l’Estonie samedi, inscrivant au total 13 buts lors de cette série.
Ces résultats lui ont permis de gravir la deuxième place avec 12 points en 5 matchs, à trois points devant Israël, tandis que la Norvège survole le groupe avec six victoires d’affilée.
L’équipe azzurra craint de ne pas se qualifier pour le Mondial 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada, après avoir manqué les deux dernières éditions en Russie en 2018 et au Qatar en 2022 suite à des échecs lors des barrages.
Les hommes de Gattuso accusent un retard de six points sur la Norvège, leader invaincu avec 18 points, et bien que l’Italie ait joué un match de plus, la différence de buts leur est défavorable (+26 contre +7).
Les champions du monde à quatre reprises ne contrôlent plus leur destin ; il leur sera difficile de garantir la première place du groupe et une qualification directe pour la Coupe du Monde, même s’ils remportent leurs trois derniers matchs, y compris la « finale » attendue contre la Norvège le 16 novembre au stade San Siro.
Gattuso, qui a remplacé Luciano Spalletti en juin, après la défaite 0-3 à Oslo lors de la troisième journée, ne nourrit plus de grandes espérances et vise désormais publiquement la deuxième place.
L’ancien milieu de terrain du Milan AC a déclaré : « Nous jouons pour beaucoup ce mardi, car si nous gagnons, nous pourrons sortir Israël de l’équation et bien nous préparer pour les barrages. »
– Manifestation sous haute sécurité –
Lors de leur rencontre contre Israël, qui avait subi une défaite 4-5 contre l’Italie lors d’un match palpitant en septembre à Debrecen, en Hongrie, l’attaquant vedette Moïse Kean pourrait manquer à l’appel, blessé à la cheville contre l’Estonie ; il a marqué six buts lors de ses quatre dernières apparitions en équipe nationale.
L’attaque italienne a retrouvé sa force devant le but adverse grâce à un plan de relance complet orchestré par Gattuso, notamment avec Matteo Retegui, auteur de quatre buts depuis la prise de fonction du coach, ainsi que Giacomo Raspadori (deux buts en trois matchs) et le prometteur Francesco Pio Esposito.
Quatre jours après la victoire écrasante de l’équipe norvégienne contre Israël (5-0) à Oslo dans un contexte de manifestations pro-palestiniennes, les autorités italiennes se préparent à un « jour à hauts risques », comme l’a reconnu le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi.
Piantedosi a affirmé : « Tous les matchs comportent des risques, mais le risque ne doit pas susciter la panique, mais plutôt appeler à une extrême vigilance. »
Près de mille policiers seront déployés, y compris dans les rues d’Udine, choisies en raison de leur éloignement des centres urbains italiens où des centaines de milliers de personnes ont manifesté début octobre en scandant « Stop à la génocide », le maire ayant même espéré jusqu’à la semaine dernière un changement de lieu pour le match.
Avant le coup d’envoi, bien que la première phase du plan de paix à Gaza ait été menée à bien avec la libération de deux otages israéliens, environ 10 000 manifestants devraient participer à une marche sous haute sécurité, débutant à 17h30 (15h30 GMT).