« Diarrhée verbale et positions contradictoires : Ryad Mezzour entre le show et la quête de reconnaissance »

Dans un tableau peu habituel, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, s’est transformé en un modèle controversé, s’exprimant sur tout et n’importe quoi, même sans raison valable. Il semble avoir un besoin compulsif de se montrer, jouant le rôle de l’opposant au sein de son propre gouvernement, comme s’il était engagé dans une course effrénée.
Il a soudainement développé une « diarrhée » verbale chronique, ne laissant passer aucune occasion d’assister à une conférence ou à une rencontre, même s’il s’agit d’un rassemblement impromptu « dans un coin de rue », que ce soit sur invitation ou non, semblable à un crieur qui arpente les marchés, qu’ils soient hebdomadaires ou quotidiens.
Il devient difficile de savoir quand ce ministre s’acquitte de ses fonctions, lui qui est censé accomplir tant de choses dans un secteur sensible comme ceux du commerce et de l’industrie, tout en étant obsédé par le fait de se condamner lui-même et de critiquer des politiques qu’il participe pourtant à forger ou à mettre en œuvre.
Soudain, il a abandonné son rendez-vous « humain » qui l’emmenait chaque semaine en France et commence à crier ce qui est supposé être une critique constructive mais qui s’apparente souvent à une simple démonstration d’ego ou à une tentative de redorer une image ternie.
De nombreuses questions se posent concernant ces actions, d’autant qu’il semble dépourvu de toute vision claire, étant un ministre arrivé au pouvoir sous l’influence d’un ancien ministre désireux de laisser une empreinte déformée au sein de ce gouvernement.
Il est notable que ce ministre n’a pas été élu par les urnes, à la différence de certains de ses collègues au sein du gouvernement, ce qui soulève des interrogations sur sa légitimité politique et ses véritables objectifs.
Cherche-t-il à renforcer son image auprès de l’opinion publique en vue d’une prochaine étape ? Ou est-il en quête d’une position personnelle qui excède les responsabilités qui lui ont été confiées ? Comprend-il que son utilisation de chaque occasion pour se montrer et exprimer des positions contradictoires pourrait se retourner contre lui et l’institution qu’il représente ?
Ou n’est-il qu’un simple spectacle éphémère dans un paysage politique riche en contradictions ?