Au féminin

Une étude révèle que les femmes sont plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer que les hommes.

Une nouvelle étude révèle que les femmes sont plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer que les hommes, en raison d’unAccumulation de protéines toxiques dans leur cerveau, plus importante que chez les hommes.

L’étude, réalisée par des chercheurs de l’université de Harvard à Boston aux États-Unis et publiée le 3 mars dans la revue « JAMA Neurology », indique que les femmes présentant déjà un taux élevé d’une protéine toxique appelée « amyloïde » dans leur cerveau accumulent une autre protéine, connue sous le nom de « tau », à un rythme plus rapide que les hommes.

De grandes accumulations de ces deux protéines peuvent former des plaques et des enchevêtrements, ce qui est considéré comme la cause des symptômes de la maladie d’Alzheimer, principale cause de démence.

Les experts soulignent que les résultats de cette recherche peuvent avoir un impact sur les essais cliniques menés sur des humains pour tester de nouveaux médicaments contre Alzheimer. Il a déjà été constaté que le médicament « Lecanemab », qui a ralenti la progression de la maladie de 27 % en essais, était moins efficace chez les femmes.

Le « Lecanemab » agit en stimulant le système immunitaire du corps pour éliminer l’accumulation de la protéine nocive « amyloïde » dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce.

L’étude montre que les femmes ayant des niveaux plus élevés d' »amyloïde » accumulent également des niveaux plus élevés de la protéine « tau » plus rapidement que les hommes dans des zones du cerveau telles que le cortex temporal inférieur et les zones occipitales latérales.

Ces zones du cerveau participent au traitement visuel et à la mémoire, ce qui signifie que ces femmes sont à un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer.

Les auteurs de l’étude estiment que les changements hormonaux liés à la ménopause pourraient être à l’origine de ces niveaux plus élevés de « tau » chez les femmes.

Des études antérieures avaient déjà indiqué que les femmes étaient plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer que les hommes, et l’on pensait que cela était dû à leur plus grande longévité, l’âge étant le principal facteur de risque pour cette maladie.

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