Akhnouch appelle à une mobilisation générale pour mettre en œuvre la loi sur les peines alternatives

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a appelé toutes les administrations centrales et régionales ainsi que les institutions publiques à s’engager activement dans la mise en œuvre de la loi sur les peines alternatives. Il a souligné l’importance de soutenir les initiatives de la Délégation générale à l’administration des prisons et de fournir les ressources humaines, matérielles et structurelles nécessaires au succès de ce projet réformateur.
Akhannouch a demandé, dans une publication officielle adressée aux ministres, ministres délégués, secrétaires d’État et délégués généraux, de sensibiliser les différentes administrations à l’importance de cette loi et de les encourager à réagir positivement aux propositions et initiatives de la Délégation générale à l’administration des prisons. Il a également appelé à la désignation de correspondants officiels afin de coordonner les efforts entre les secteurs gouvernementaux et la Délégation générale, dans le but d’élaborer des plans d’action locaux et de définir la nature des travaux et des activités qui peuvent être réalisés dans le cadre de la peine de « travail d’intérêt général ».
La loi n° 43.22 relative aux peines alternatives prévoit des alternatives aux peines privatives de liberté pour certaines infractions, notamment le « travail d’intérêt général », le « suivi électronique », l' »imposition de mesures curatives et de réhabilitation », ainsi que l' »amende journalière ». Elle exclut plusieurs crimes graves tels que le terrorisme, le trafic international de drogue, la corruption et les crimes sexuels contre les mineurs.
Cette loi s’inscrit dans le cadre d’une réforme globale du système judiciaire et d’une révision de la politique pénale au Maroc, en harmonie avec les hautes instructions royales visant à moderniser le secteur selon les exigences de l’époque.