Art & Culture

Clôture du Congrès International de Casablanca : Héritage et Numérisation au Cœur des Discussions des Experts Internationaux

Le jeudi soir, les activités de la Conférence internationale de Casablanca ont pris fin, organisée par le bureau régional de l’Organisation internationale pour la protection du patrimoine en Europe et le Centre international d’études patrimoniales, sous le thème : « Patrimoine et numérisation : enjeux et défis ».

Cette conférence internationale a constitué un moment scientifique marquant dans le parcours de la recherche académique contemporaine, attirant une élite de chercheurs et d’experts internationaux provenant de plusieurs pays arabes et européens. Elle visait à explorer la relation entre le patrimoine culturel et la transformation numérique, tout en envisageant les moyens de préserver le patrimoine matériel et immatériel à l’ère de l’intelligence artificielle.

Il convient de noter que le bureau régional de l’Organisation internationale pour la protection du patrimoine en Europe et le Centre international d’études patrimoniales sont supervisés par Dr. Mohamed Joudat, professeur à l’Université Mohammed V à Rabat, qui est reconnu comme l’un des spécialistes les plus éminents dans le domaine du patrimoine. Dr. Joudat a démontré une réputation académique respectée grâce à ses études et interventions précieuses, qui constituent une référence académique solide pour tous les chercheurs et passionnés du patrimoine.

Les travaux de la conférence ont débuté par une visite sur le terrain dans les ruelles de la vieille ville de Casablanca, où les participants ont découvert ses monuments historiques et ses marchés anciens, dans une expérience symbolique alliant discussion académique et célébration du patrimoine vivant.

Les participants ont également partagé un déjeuner dans l’un des restaurants traditionnels de la vieille ville, une initiative qui reflète l’immersion culturelle dans l’identité locale.

La première séance scientifique a ensuite été lancée sous la présidence de Dr. Mohamed Sidi, avec une intervention inaugurale de Dr. Mariàbulas Aguiar de l’Université de La Laguna en Espagne, qui a présenté une communication intitulée « Perspectives des humanités numériques et du patrimoine manuscrit andalou », soulignant les transformations techniques apportées par la numérisation dans l’étude des manuscrits.

Pour sa part, Dr. Zhor Karam, professeur à l’Université Mohammed V à Rabat, a abordé le sujet du « patrimoine et des supports numériques : stratégies et acquis », en insistant sur l’importance des politiques numériques dans la protection du patrimoine culturel. Dr. Mohamed Adiwane a présenté une communication intitulée « La numérisation du patrimoine : une nécessité civique pressante », appelant à l’accélération des projets numériques nationaux dans le domaine culturel.

La séance s’est conclue par une intervention de Dr. Naima Mouni sur « Le patrimoine culturel arabe islamique à l’ère de la numérisation et de l’intelligence artificielle », qui a ouvert le débat sur l’avenir du patrimoine face aux grandes transformations technologiques.

À l’issue de la conférence, les participants ont convenu que la numérisation représente aujourd’hui une perspective incontournable pour la protection du patrimoine humain. Ils ont également appelé à renforcer la coopération scientifique entre les pays et à créer des plateformes numériques communes pour documenter et échanger les connaissances patrimoniales.

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