Des dirigeants cachés, des populations sacrifiées : entre les missiles de Téhéran et les politiques de Netanyahu
Dans une scène qui reflète les contradictions de la politique et des guerres, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se cache sous terre, appelant son peuple à faire preuve de courage, tandis que la destruction s’abat sur les âmes et les biens des deux côtés du conflit.
Cette contradiction ne concerne pas seulement Netanyahu, mais englobe aussi les hauts responsables, leurs épouses et leurs enfants qui vivent en sécurité, loin des feux de la confrontation, alors que les civils israéliens sont plongés dans la peur et l’horreur.
Les images de panique qui nous parviennent d’Israël, où des enfants, des femmes et des personnes âgées fuient les missiles, suscitent à la fois tristesse et colère.
Ces roquettes, qui s’abattent sur les villes israéliennes, sont une réaction aux agressions préventives inappropriées qui n’ont pas pris en compte la sécurité et la paix des innocents.
Ce qui aggrave la tragédie est l’indifférence persistante de Netanyahu aux appels à la paix, que ce soit de l’intérieur d’Israël ou du monde arabe.
Alors que des voix israéliennes et arabes se lèvent pour mettre fin à ce conflit absurde, ces appels ne trouvent aucun écho auprès des dirigeants qui persistent dans l’escalade, sacrifiant leur peuple à un affrontement sans fin.
La grande tragédie est que cette politique ne contribue pas à la sécurité d’Israël, mais prolonge un cycle de violence et de destruction, dont le prix est payé par des civils innocents.
Les enfants de Gaza et d’Israël, les femmes de la bande de Gaza et des colonies, les vieillards des camps et des villes, tous sont des victimes de dirigeants politiques incapables d’apporter des solutions pacifiques pour mettre fin à ce conflit qui épuise les vies et les ressources.
Le chemin vers la paix ne passe pas par davantage de sang et de destruction, mais par le courage politique et l’engagement dans des négociations sérieuses.
Cependant, tant que la direction israélienne préfère se cacher sous terre et brandir des slogans creux sur le courage, et tant que les dirigeants de la région manquent de responsabilité pour mettre fin au conflit, les peuples continueront à en payer le prix.
Peut-être est-il temps que le monde entier prenne une position ferme qui contraigne les dirigeants en conflit à revenir à la table du dialogue.
La poursuite de cette spirale ne fera qu’apporter plus de douleur et de souffrance à deux peuples désireux de vivre en paix et en sécurité.
