Impliqué dans une affaire d’espionnage au profit du Mossad, un chanteur religieux libanais bouleverse le Hezbollah.

Dans un incident sans précédent, le journal « L’Orient-Le Jour » a révélé l’implication du chantre religieux libanais Mohamed Hadi Saleh dans des activités d’espionnage au profit du service israélien du Mossad, entraînant l’assassinat de leaders éminents du Hezbollah.
Saleh, connu pour son appartenance culturelle à la scène pro-Hezbollah, fait face à des accusations officielles d’espionnage suite à des enquêtes menées par le juge d’instruction militaire Fadi Akiki.
Les investigations ont prouvé qu’il avait fourni des informations sensibles concernant les emplacements et les stratégies du Hezbollah, que le Mossad a exploitées pour mener à bien des opérations d’assassinat, notamment la cible de Hassan Badr et de son fils Ali en avril, ainsi que d’autres frappes dans la région de Nabatieh en mai.
Le chantre, issu d’une famille profondément enracinée dans la résistance, a été recruté en ligne en raison de pressions financières, pour un montant de 23 000 dollars. Les services de sécurité ont découvert des preuves accablantes sur son téléphone portable, comprenant des communications et des données de renseignement, ce qui a confirmé l’ampleur de la violation de sécurité qui a touché le parti.
L’affaire met en lumière les défis sécuritaires auxquels fait face le Hezbollah, en particulier avec l’exploitation de crises individuelles pour infiltrer sa structure interne.