Art & Culture

Inauguration de la 26e édition du Festival Gnaoua et des Musiques du Monde à Essaouira

La 26e édition du Festival Gnaoua et des musiques du Monde a été inaugurée hier soir à Essaouira par un défilé festif et coloré, donnant le coup d’envoi à trois jours de célébrations vivantes.

Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette édition a débuté par un mélange de couleurs et de rythmes variés, en présence du conseiller de Sa Majesté, André Azoulay, président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, ainsi que de la productrice du festival, Nayla Tazi, et d’un ensemble de personnalités éminentes des mondes de l’art et de la culture.

Lors de cette cérémonie d’ouverture, moment de joie tant attendu par les habitants d’Essaouira et ses visiteurs, les maîtres gnaouas ont dirigé un cortège alliant rythmes gnaouas et autres arts folkloriques, dans une danse collective sillonnant les ruelles de la médina. Ils ont offert un spectacle éblouissant à des milliers de spectateurs venus des quatre coins du monde pour célébrer le lancement de cet événement musical.

À cette occasion, Nayla Tazi, la productrice du Festival Gnaoua et des musiques du Monde, a affirmé que cet événement n’était pas qu’un simple festival musical, mais une célébration de l’héritage culturel et du dialogue humain commun. Il offre un moment unique où les rythmes anciens rencontrent les voix contemporaines, unissant artistes et public dans un esprit de solidarité.

Elle a ajouté que le festival ne se limite pas à une manifestation artistique, mais qu’il porte une vision culturelle nationale et humaine profonde, faisant de la culture un levier stratégique pour l’unité nationale et un outil efficace de la diplomatie culturelle marocaine.

Nayla Tazi a également souligné que la musique gnaoua, inscrite par l’UNESCO sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a émergé de siècles de métissages entre influences africaines, arabes, amazighes et spirituelles, devenant une langue universelle qui exprime la résilience, la guérison et la joie, et reflète une expérience humaine profonde dépassant les frontières.

« À travers ce festival, nous ne voulons pas seulement offrir des spectacles artistiques, mais aussi créer un espace de rencontre où les cultures s’écoutent, où les traditions sont honorées et où de nouvelles perspectives d’innovation s’ouvrent », a-t-elle précisé, notant que le festival est un modèle vivant de ce que la culture peut bâtir comme ponts au-delà des différences.

Le festival rassemble 350 artistes, dont 40 maîtres gnaouas, qui proposeront des performances musicales audacieuses sur les scènes les plus emblématiques de la ville d’Essaouira.

Au cours de ces trois jours, des voix venant d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et des Caraïbes se croiseront dans une célébration vivante de la diversité et du dialogue culturel.

Parmi les moments forts de cette édition, un Forum des droits de l’homme sera également organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, qui se tiendra pour sa douzième édition sous le thème “Mobilités humaines et dynamiques culturelles”.

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