Art & Culture

La cinématographie mauritanienne à l’honneur lors de la 25e édition du Festival International du Cinéma Africain de Khouribga.

La 25e édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga se tiendra du 21 au 28 juin 2025, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec le cinéma mauritanien comme invité d’honneur.

À cette occasion, une délégation de haut niveau, comprenant plusieurs cinéastes et professionnels du secteur, sera présente afin d’honorer le cinéma mauritanien et de mettre en lumière ses œuvres remarquables, qui se distinguent tant par leur forme que par leur contenu, et qui ont reçu des récompenses tant au niveau continental qu’international.

Cette célébration s’inscrit dans la tradition du Festival du cinéma africain de Khouribga, qui a pour mission de valoriser les expériences cinématographiques africaines, d’en faciliter la connaissance et d’ouvrir un dialogue sur leur parcours, tout en favorisant la communication entre les responsables du secteur cinématographique des deux pays pour encourager une coopération accrue.

Le cinéma mauritanien est considéré comme une industrie méconnue parmi les autres expériences cinématographiques du continent africain. Il a vu le jour dans les années 1960, à l’instar d’autres pays africains. Cependant, son développement a été entravé par un manque de soutien dans le pays, bien que la plupart de ses productions aient été récompensées lors de divers festivals continentaux et étrangers.

La première participation du cinéma mauritanien au Festival de Khouribga remonte à la première édition en 1977. Les participations ont cessé jusqu’à l’émergence d’Abderrahmane Sissako, qui a présenté tous ses films et a également été membre du jury, recevant un hommage pour son travail.

Durant cette édition, une rétrospective sur l’histoire riche du cinéma mauritanien sera proposée, ainsi qu’une réflexion sur la situation actuelle d’un cinéma reposant sur des initiatives individuelles et des composantes de la société civile mauritanienne, afin de faire de la cinéma un outil éducatif dans une société orale connue sous le nom de « Pays des mille poètes ».

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