Société

La Fédération Nationale des Agents de Sécurité Privée, de Nettoyage et de Restauration condamne la tentative de blâmer les agents de sécurité pour les dysfonctionnements du système de santé et s’indigne des tentatives de monopolisation des marchés du ministère.

La syndicat national des agents de sécurité privée, de nettoyage et de restauration, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a exprimé son rejet catégorique des tentatives de faire porter aux agents de sécurité travaillant dans les établissements de santé la responsabilité des dysfonctionnements rencontrés dans le système de santé national.

La présidente du syndicat, Loubna Najib, a affirmé que faire supporter aux agents de sécurité, de nettoyage et de restauration le fardeau des défaillances du secteur de la santé est un « injuste traitement et une tromperie pour l’opinion publique ». Elle a précisé que les causes réelles résident dans une mauvaise gestion et la corruption prévalente au sein du système, et non dans les missions attribuées à cette catégorie.

Elle a évoqué ce qu’elle a qualifié d’intervention de grandes entreprises liées à des responsables gouvernementaux pour s’accaparer des contrats du ministère de la Santé, évincant ainsi les petites entreprises qui emploient des milliers de travailleurs dans le secteur. Elle a noté que ces pratiques exacerbent la précarité de la situation professionnelle des agents et nuisent à l’intérêt général.

La porte-parole a insisté sur le fait que les missions des agents de sécurité dans les hôpitaux sont claires et limitées, ne s’étendant ni au domaine médical ni au domaine administratif, appelant les responsables à assumer leurs responsabilités dans la réforme du système plutôt qu’à chercher des boucs émissaires pour justifier les dysfonctionnements.

Elle a également réaffirmé que les agents de sécurité, de nettoyage et de restauration travaillent dans des conditions difficiles et avec des moyens limités, accomplissant des fonctions essentielles au bon fonctionnement des établissements de santé. Elle a imploré une amélioration de leurs conditions professionnelles et sociales, en adéquation avec l’ampleur des rôles qu’ils jouent.

Elle a considéré que défendre cette catégorie constitue une partie d’une lutte plus large pour des services de santé publique dignes, reposant sur une bonne gouvernance, l’égalité des chances et la transparence.

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