La Génération Z expose la fragilité d’une majorité en papier !
Les récents événements déclenchés par le mouvement de la génération Z ne furent pas simplement une expression jeune de revendications sociales et économiques, mais se sont transformés en un test politique sans précédent pour la majorité du gouvernement d’Akhannouch.
Le paysage parlementaire et politique a révélé que de nombreux alliés qui avaient longtemps entouré le chef du gouvernement de leurs discours de soutien et de défense ont rapidement choisi le silence ou modifié leur discours dès le premier tremblement. Ils sont ainsi passés du statut de soutiens à celui de critiques, voire d’opposants acharnés.
Ce moment a démontré que les alliances d’Akhannouch ne sont que des accords de papier, s’effondrant au premier souffle de tempête politique ou sociale, gérées avec une mentalité de « après nous le déluge ».
À peine les voix de la génération Z se sont-elles élevées dans la rue que l’hypocrisie dans le discours de la majorité est apparue : des ministres et des leaders de partis qui, quelques jours auparavant, défendaient à peine le bilan du gouvernement, se sont soudainement transformés en critiques éminents fustigeant l’expérience à laquelle ils participaient.
Cette transformation rapide a mis en lumière une profonde crise dans la structure partisane marocaine, où la résistance aux principes fait défaut, et où l’on privilégie des tactiques conjoncturelles de courte durée.
La majorité d’Akhannouch s’est retrouvée dans l’incapacité de protéger son discours ou sa cohésion interne, exposant ainsi les manifestations de la génération Z comme révélatrices de la fragilité des alliances qui ne reposent pas sur un projet politique solide, mais se nourrissent davantage de logiques de positions et d’intérêts.
Il peut sembler paradoxal qu’Akhannouch remercie la génération Z, car bien que leur mouvement représente une source de désagrément pour le gouvernement, il lui a offert l’opportunité de voir la réalité : la majorité sur laquelle il s’appuie n’est rien d’autre qu’une majorité de vent, incapable de résister à la première tempête.
