La vérité révélée par le Ministère de la Santé sur le « Chlorure de potassium » et les accusations de Bouano.

La ministre de la Santé et de la protection sociale a réagi fermement aux accusations soulevées au sein du parlement concernant l’existence de privilèges ou de monopoles dans l’importation du médicament chlorure de potassium (KCl), en affirmant que ces allégations « n’ont aucun fondement » et portent atteinte aux efforts de l’État pour renforcer la sécurité médicamenteuse et garantir la continuité des traitements dans les hôpitaux.
Dans un communiqué explicatif, le ministère a précisé que le chlorure de potassium est un médicament vital dans les unités de soins intensifs et de chirurgie, et que la pénurie récente sur le marché national est due à l’interruption temporaire de la production par une entreprise nationale pour des travaux d’expansion et de mise aux normes de son usine.
Pour faire face à cette situation, le ministère a indiqué que l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé a activé une série de mesures conformément à la loi 17-04, parmi lesquelles :
– Accompagner l’entreprise arrêtée pour la reprise de sa production après avoir rempli les conditions de conformité.
– Soutenir une autre entreprise marocaine pour entrer en production du même produit afin de renforcer l’offre locale.
– Accorder de manière exceptionnelle et temporaire à plusieurs entreprises le droit d’importer ce produit vital de l’étranger, sans privilèges particuliers et en respectant rigoureusement les normes de qualité et de conformité.
Le ministère a souligné que ces autorisations exceptionnelles n’accordent aucun avantage dans les marchés publics, la concurrence restant ouverte conformément à la loi, avec une priorité automatique accordée au produit local autorisé pour encourager la production nationale.
Concernant les marchés d’approvisionnement, le ministère a confirmé qu’il n’avait recouru à aucun processus exceptionnel, et que l’acquisition du KCl s’est faite exclusivement par des appels d’offres légaux et transparents auxquels ont participé les entreprises nationales de production, tandis que les hôpitaux universitaires gèrent leurs achats de manière autonome selon les mêmes procédures.
Le ministère a conclu en affirmant que toutes ses décisions sont prises en conformité avec la loi et avec le plus haut degré de transparence, réaffirmant son ouverture à fournir toute clarification supplémentaire dans l’intérêt public et pour renforcer la confiance des citoyens dans le système de santé.




