Lancement du « Salon culturel Tahar Hussein » par la Ligue arabe le 18 juin prochain.

La Ligue des États Arabes a annoncé, ce mercredi, la relance de son salon culturel le 18 juin dans son siège au Caire, un lieu qui a longtemps rassemblé les intellectuels, penseurs et leaders arabes pendant huit décennies. Cette initiative reflète la volonté de l’organisation d’éclairer l’importance du rapprochement culturel et intellectuel arabe.
Youssef Machari, directeur de la Culture et du Dialogue des civilisations à la Ligue des États Arabes, a déclaré dans un communiqué de presse que ce salon s’inscrit dans la continuité d’une idée pionnière introduite par le doyen de la littérature arabe, Tahar Haddad, qui fut le premier à établir un salon culturel au sein de la Ligue, rassemblant à l’époque les figures éminentes de la pensée et de la culture arabes lors de rencontres régulières débattant de questions liées à la langue, à l’identité, à l’éducation, à la liberté d’expression et à la créativité.
Il a ajouté que la première édition de ce salon culturel, dans sa nouvelle formule, abordera le thème « Le rôle du cinéma dans le rapprochement entre les peuples », en coïncidant avec la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les discours de haine (le 18 juin de chaque année), proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en juillet 2021.
Le choix du cinéma et de son rôle dans le rapprochement entre les peuples vise à s’adapter aux évolutions de l’époque moderne et à traiter des sujets touchant le citoyen arabe, quelle que soit sa catégorie sociale.
Le salon culturel discutera, lors de sa première édition, plusieurs axes sur la manière dont le cinéma contribue au rapprochement et à la construction de ponts entre les peuples, ainsi qu’à la lutte contre les stéréotypes.
Youssef Machari a précisé que le salon culturel de la Ligue des États Arabes aspire à devenir une plateforme régulière rassemblant penseurs, décideurs, experts et universitaires autour des différents sujets qui y seront abordés.
Il a réaffirmé que la revitalisation de l’idée de salon culturel arabe au sein de cette institution découle d’une conviction profonde dans le rôle de la culture en tant que puissance douce.