Le ministre Younes Skouri perd le contrôle du dialogue social, et Aziz Akhannouch intervient pour le remettre sur la bonne voie
Après l’escalade des tensions entre le ministre de l’Intégration économique, Younes Sekkouri, et les centrales syndicales, Sekkouri a perdu le contrôle du dossier du dialogue social en raison de désaccords aigus allant jusqu’à ce que les syndicats refusent de répondre à ses appels, y compris les déclarations du secrétaire général de l’Union marocaine du travail, Miloudi Makhariq, qui a critiqué l’attitude du ministre envers les syndicats.
Dans une tentative d’apaiser les tensions et de remettre les choses en ordre, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est intervenu et a pris contact avec les dirigeants syndicaux, programmant une rencontre après le mois de Ramadan pour reprendre le dialogue social.
L’accent sera mis sur des questions importantes telles que la réforme des régimes de retraite, après l’adoption de la loi sur les grèves, ce qui constitue un autre défi dans le cadre du dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
Le ministre Younes Sekkouri comptait sur le succès du dialogue social pour renforcer sa position politique et réaliser des gains avant les prochaines élections.
Cependant, les conflits qui ont surgi entre lui et les centrales syndicales ont conduit à sa perte de contrôle sur ce dossier, ce qui a affaibli ses chances d’atteindre cet objectif.
Par ailleurs, Sekkouri fait face à une situation difficile au sein de son parti, où certains lui reprochent de ne pas suivre les orientations du parti et de s’aligner davantage sur le parti du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, concernant ce dossier.
