Le monde dit adieu à 2025… Une année marquée par l’arrêt des hostilités à Gaza et la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara.

Le monde fait ses adieux, mercredi, à l’année 2025, marquée par de nombreux événements, parmi lesquels l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les efforts intenses pour mettre fin à la guerre en Ukraine, les investissements colossaux dans l’intelligence artificielle, ainsi que les décisions surprenantes de Donald Trump à son retour à la Maison-Blanche.
De plus, 2025 a été l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, entraînant des incendies de forêt en Europe, des vagues de sécheresse en Afrique et des pluies mortelles à travers le sud-est asiatique.
À Sydney, qui se proclame la « capitale mondiale du Nouvel An », l’attaque antisémite survenue à la mi-décembre sur la célèbre plage de Bondi, ayant causé la mort de 15 personnes, a éclipsé les préparatifs des festivités.
Les célébrations s’arrêteront pendant une minute à 23h00 (12h00 GMT), tandis que le célèbre pont du port de Sydney sera illuminé en blanc, symbole de paix.
« Cela a été une année difficile pour beaucoup », a déclaré Steve Grant, 32 ans, habitant de Sydney et travaillant dans la publicité. Elle a ajouté : « Nous espérons que le monde paraîtra plus serein en 2026. »
Des centaines de milliers de personnes devraient assister, dans un cadre de sécurité renforcée, à un immense spectacle de feux d’artifice à minuit.
– Cessez-le-feu et droits de douane –
L’année 2025 a également été riche sur le plan social. Les poupées Labooboo ont connu un succès mondial, et le musée du Louvre à Paris a été victime d’un audacieux vol.
De plus, le monde a perdu des personnalités emblématiques telles que la célèbre écologiste britannique Jane Goodall, le lauréat du prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa, le photographe Sebastião Salgado, le créateur de mode Giorgio Armani, ainsi que les acteurs Robert Redford, Claudia Cardinale et Brigitte Bardot.
Le Vatican a également élu un nouveau pape, Léon XIV, après le décès du pape François.
Sur le plan politique, le président américain Donald Trump est revenu à la Maison-Blanche en janvier, signant, jusqu’à la mi-décembre, 221 décrets, un chiffre dépassant le nombre de décrets qu’il avait signés durant l’ensemble de son premier mandat.
Selon une analyse de l’Agence France-Presse, ces décrets, émis en nombre sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, couvrent tout, des droits de douane à la promotion de l’intelligence artificielle, en passant par la lutte contre la culture du « woke » et le style architectural des bâtiments fédéraux, sans oublier les expulsions massives de migrants irréguliers et la réduction de l’aide humanitaire.
Après deux ans de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les pressions américaines ont permis d’arriver à un cessez-le-feu fragile entre Israël et le mouvement palestinien.
Cette attaque a causé la mort de plus de 1200 personnes, pour l’essentiel des civils, tandis que la guerre à Gaza a fait plus de 70 000 victimes, principalement des civils, selon le ministère de la Santé de la bande, contrôlée par le Hamas ; des chiffres que l’ONU considère fiables.
Les deux parties s’accusent mutuellement de violations de la trêve, suscitant des doutes quant à la possibilité d’un calme durable.
Parallèlement, la guerre en Ukraine, qui a débuté par une invasion russe en février 2022, s’approche de sa quatrième année.
Des efforts diplomatiques intensifiés ont ravivé l’espoir de progrès vers la fin du conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Après un nouveau cycle de négociations avec les émissaires de Trump en décembre, l’Ukraine a annoncé qu’un « progrès » avait été accompli, mais la question des territoires ukrainiens contrôlés par la Russie demeure un point de tension.
Reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara
La proposition d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 a bénéficié, cette année, d’un soutien international au Conseil de sécurité, soutenue par plusieurs pays permanents du Conseil tels que les États-Unis et la France, le conseil considérant que l’autonomie sous souveraineté marocaine est la solution la plus réaliste et acceptée par la plupart des parties.
Le Conseil de sécurité a précisé que cette solution est conforme à la charte des Nations unies et renforce la stabilité régionale.
– Sport et intelligence artificielle –
Les douze mois à venir promettent d’être riches en événements sportifs, spatiaux et discussions sur l’intelligence artificielle.
Les plus grands matches de la Coupe du Monde de l’histoire verront la participation de 48 pays en compétition aux États-Unis, au Canada et au Mexique, sous le regard de Donald Trump.
Cet événement sportif, le plus regardé au monde, s’étendra sur près de six semaines, du 11 juin au 19 juillet, avec 11 des 16 stades situés aux États-Unis.
D’autre part, l’année 2026 pourrait marquer le retour des astronautes sur la Lune, plus de 50 ans après la dernière mission lunaire du programme Apollo.
Après plusieurs reports, le lancement de la mission Artemis 2, durant laquelle des astronautes voyageront vers la Lune, est prévu pour le début de l’année, au plus tard en avril.
Les inquiétudes concernant l’intelligence artificielle pourraient également s’intensifier, alimentées par des exemples de désinformation, des accusations de violations de droits de propriété intellectuelle, des licenciements massifs et des études sur son impact environnemental considérable.
Des investisseurs s’inquiètent particulièrement que le battage médiatique autour de cette technologie ne soit qu’une bulle spéculative.
Selon la société américaine Gartner, spécialisée dans l’analyse financière, les dépenses mondiales en intelligence artificielle devraient dépasser 2000 milliards de dollars en 2026.




