Moyenne des précipitations au Maroc atteignant 113,9 millimètres au 19 mars

Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a déclaré ce jeudi que la moyenne des précipitations enregistrées au Maroc entre le 1er septembre 2024 et le 19 mars 2025 s’élevait à 113,9 millimètres.
Baitas a précisé, lors de sa réponse aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse qui a suivi la réunion du conseil du gouvernement, que bien que ces précipitations représentent un excédent de 88,1 % par rapport à celles de l’année précédente, qui étaient de 60 millimètres, elles affichent cependant un déficit de 18,3 % par rapport à la moyenne annuelle générale qui est de 139,3 millimètres.
Il a expliqué qu’à partir du 22 février dernier, le royaume a connu d’importantes précipitations, avec des quantités d’eau dépassant de 130 % la moyenne normale pour la même période l’année précédente, atteignant 43,5 millimètres contre 18 millimètres l’année précédente. Cela a considérablement contribué à réduire le déficit hydrique et à augmenter le volume des retenues dans les barrages, qui s’est amélioré de manière significative.
Le ministre a relevé qu’entre le 1er septembre 2024 et le 20 mars 2025, le volume total des apports en eau a été estimé à environ 2 981 millions de mètres cubes, soulignant que ces apports représentent un déficit de 60,5 % par rapport à la moyenne annuelle des apports, mais un excédent de 57,5 % par rapport aux apports enregistrés l’année précédente.
M. Baitas a également souligné que ces pluies ont été accompagnées de chutes de neige dans plusieurs régions du royaume, entraînant des apports en eau très importants pour les barrages, estimés à environ 1 712 millions de mètres cubes depuis le 1er février dernier. Il a ajouté que grâce à ces apports, le taux de remplissage des barrages dans le royaume a connu une amélioration notable pendant cette période, passant de 27 à 36 % jusqu’au 20 mars 2025, soit environ 6,12 milliards de mètres cubes.
Il a conclu en indiquant que ces précipitations ont ravivé les espoirs des agriculteurs, compte tenu de leur impact positif sur les différentes filières agricoles, notamment les arbres fruitiers, soulignant qu’elles allégeront les efforts d’irrigation supportés par les agriculteurs ainsi que les coûts de l’énergie, et contribueront à réduire les dépenses des éleveurs en matière d’alimentation.