Economie

Le Syndicat National des Travailleurs du Maroc rejette le projet de loi de finances 2026 et appelle à un véritable dialogue social.

Le Syndicat national des travailleurs au Maroc a, lors de son intervention dans la session générale consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026, exprimé son refus total de ce dernier, soulignant qu’il ne répond ni aux priorités sociales des citoyens ni aux déséquilibres économiques structurels.

Le conseiller parlementaire Khalid Satti a affirmé que les hypothèses économiques de ce projet sont irréalistes, notamment une prévision de croissance de 4,6 % dans un contexte de baisse de la demande externe et de fluctuations climatiques sévères. Il a également souligné que les politiques gouvernementales actuelles n’avaient pas eu d’impact positif sur le chômage, qui dépasse 21 %, ni sur la baisse de la participation des femmes sur le marché du travail.

Il a critiqué l’absence d’un véritable dialogue social, notant l’exclusion du syndicat des négociations bien qu’il soit effectivement représenté dans le secteur privé, ainsi que le refus du gouvernement d’accepter des amendements visant à améliorer les conditions des éducatrices de l’éducation préscolaire, des docteurs en éducation nationale, des inspecteurs et des travailleurs d’autres secteurs.

Satti a insisté sur la nécessité de réformer le système de retraite, d’augmenter les pensions des retraités, d’améliorer le pouvoir d’achat des salaires, et de renforcer les services publics dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection sociale. Il a souligné que la persistance des disparités territoriales affaiblit l’impact des investissements publics, tel que le Fonds de développement territorial.

En conclusion, il a déclaré que le projet de loi de finances de l’année 2026 échoue à répondre aux véritables besoins sociaux et économiques des citoyens, appelant le gouvernement à engager un dialogue social responsable et institutionnel avant toute démarche financière future.

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