Les ‘chanaqa’ dans la politique : deux faces d’une même pièce !

Lorsque le ministre du Commerce et de l’Industrie parle des « shanaqa », il fait référence aux intermédiaires du marché qui exploitent la faiblesse de la régulation ou l’absence d’une bonne organisation pour réaliser des profits illégitimes au détriment des consommateurs et des producteurs.
Cependant, en tant que responsable du ministère du Commerce, le rôle de M. Mzouri ne se limite pas à un simple constat ou à l’identification du problème ; il implique un engagement à assumer ses responsabilités et à mettre en place des politiques efficaces pour protéger les consommateurs durant les derniers instants du mandat gouvernemental.
Si M. Mzouri souhaite renvoyer la balle à quelqu’un d’autre, il pratique également une sorte de méthode similaire à celle des « shanaqa » en politique, s’apparentant ainsi à des intermédiaires qui exploitent leurs positions ou leur influence politique pour servir des intérêts personnels ou ceux de certains groupes au détriment de l’intérêt général.
Faire face aux « shanaqa » en politique, comme le suggère la ministre du Commerce et de l’Industrie, soulève des questions sur l’efficacité du gouvernement à s’attaquer aux intermédiaires.
Alors que le gouvernement entre dans ses dernières étapes et que les élections approchent, la situation devient plus complexe, avec une pression croissante pour obtenir des résultats concrets et convaincre les citoyens de la sérieux des mesures prises.
Dans ce contexte, il est attendu des membres du gouvernement non seulement qu’ils fassent des déclarations, mais aussi qu’ils proposent des solutions pratiques et rapides pour garantir l’organisation du marché, protéger les consommateurs et restaurer leur confiance avant la fin de leur mandat.
De tels comportements et déclarations, sans l’accompagnement de plans clairs et de mesures concrètes, pourraient, intentionnellement ou non, contribuer à affaiblir la confiance entre les citoyens et les institutions.