Les organisations journalistiques marocaines qualifient la déclaration du ministre de « mythe » et dénoncent une tentative de domination sur le Conseil national de la presse.

Un groupe d’organes syndicaux et professionnels dans le secteur de la presse et de l’édition, comprenant le Syndicat national de la presse marocaine et la Fédération marocaine des éditeurs de journaux, a exprimer son refus catégorique du projet de loi de réorganisation du Conseil national de la presse, considérant que la déclaration du ministre de la Communication devant le Conseil des conseillers, évoquant l’adoption de 80 % des observations des institutions constitutionnelles, est une grave tromperie.
Les organes ont affirmé que le calendrier et les opinions des deux institutions constitutionnelles prouvent l’impossibilité de prendre en compte ces observations, demandant à ce que soient révélés les 80 % prétendus, et considérant que le projet menace l’indépendance de l’organisation autonome et viole sa philosophie fondée sur l’élection, la représentation et la pluralité.
Ils ont également fermement dénoncé le scandale éthique enregistré concernant les membres de la Commission de discipline, insistant sur la nécessité de tenir responsables les responsables, tout en saluant les positions de l’opposition parlementaire appelant à un dialogue global pour protéger la liberté de la presse et les droits humains.
Les organes ont conclu en appelant le corps journalistique et médiatique à se mobiliser et à s’organiser pour faire face aux tentatives de domination et de contrôle sur le Conseil national de la presse.




