L’Union Générale des Entreprises du Maroc organise la première édition du « Forum des très petites, petites et moyennes entreprises »
Le 15 mai 2025, l’Union générale des entreprises du Maroc a organisé, dans l’espace « WeMeet » à Bouskoura, la première édition du « Forum des très petites, petites et moyennes entreprises », sous le thème : « L’inspiration pour la transformation ».
Cet événement a été ouvert par Chakib Alj, président de l’Union générale des entreprises du Maroc, en présence de Younes Sekouri, ministre de l’intégration économique, des petites et moyennes entreprises, de l’emploi et des compétences.
Les deux responsables ont souligné les progrès réalisés ces dernières années pour créer un environnement propice à la croissance des très petites, petites et moyennes entreprises, tout en indiquant les défis qui demeurent et que le gouvernement et l’union s’efforcent de relever, notamment pour renforcer la compétitivité de ces entreprises, les consolider et faciliter leur accès aux opportunités.
Parmi les problématiques abordées : l’accès difficile au financement, l’inadéquation de la formation professionnelle aux besoins des entreprises, et la nécessité de simplifier davantage les démarches administratives, entre autres.
De son côté, Ghali Saqali, directeur général de l’investissement au ministère de l’Investissement, de l’intégration et de l’évaluation des politiques publiques, a évoqué les perspectives du nouveau pacte d’investissement, en indiquant la prochaine mise en place d’un nouvel instrument dédié à cette catégorie d’entreprises, visant à offrir un accompagnement plus efficace, conçu selon leurs besoins à différents stades de leur développement.
La matinée a été marquée par une série de témoignages inspirants de chefs d’entreprise éminents. M. Moncef Belkhayat, président-directeur général du groupe « Dislog », a partagé l’évolution de son entreprise, passant d’une très petite unité à une grande entreprise, grâce à des mécanismes de financement variés et une stratégie de croissance externe structurée.
Nourdine El Zine, président-directeur général de « Zine Capital Invest », a quant à lui partagé son expérience dans la construction d’un groupe actif dans le secteur agroalimentaire à partir de ressources limitées, insistant sur l’importance d’une vision à long terme. Pour sa part, Mme Mya Filali Lahlo, présidente-directrice générale de « Pharma 5 », a abordé les aspects humains et stratégiques liés au processus de transition du leadership au sein de l’entreprise familiale, à travers son expérience personnelle.
Ces témoignages ont été suivis d’un débat entre divers entrepreneurs évoluant dans les domaines de l’industrie, de l’innovation et de la technologie, parmi lesquels Mme Chaïba Belbazioui Aloui (BCSS Industrie), Mohamed El Yaakoubi (Innoflex) et Thouraya Sbani (The Game Changer Company), qui ont échangé leurs expériences sur les phases de lancement, les défis quotidiens, le besoin de financement, la gestion des équipes et la transformation numérique.
Cette première édition a également été marquée par l’organisation de deux ateliers interactifs (masterclass) qui ont suscité un grand intérêt. Le premier abordait les solutions de financement disponibles pour les très petites, petites et moyennes entreprises et les manières de mobiliser ces ressources pour soutenir leur croissance, tandis que le second mettait en lumière les enjeux et opportunités de l’intelligence artificielle pour cette catégorie d’entreprises, via des exemples et applications pratiques.
À travers ce forum, l’Union générale des entreprises du Maroc a renouvelé son engagement à faire de la petite entreprise un levier essentiel pour la création de richesses et d’emplois, par le biais de l’écoute, de l’échange d’expériences et du renforcement des compétences. Il convient de noter que les très petites, petites et moyennes entreprises représentent environ 95 % des membres de l’Union à l’échelle nationale. En plus de ses efforts pour créer un environnement favorable aux entreprises, l’Union offre des services concrets à cette catégorie, dont des canaux de communication spécifiques avec les institutions publiques, ainsi que des initiatives d’accompagnement et de formation continue pour les gestionnaires.
