L’Université Marocaine des Postes condamne la répression syndicale dans la région de Casablanca-Settat et appelle à une enquête urgente.

La Confédération marocaine des postes, affiliée à l’Union nationale du travail du Maroc, a publié un communiqué de presse dans lequel elle condamne ce qu’elle qualifie de « restriction à la liberté d’appartenance et à la pratique syndicale » dans la région de Casablanca-Settat.
Le communiqué a mis en lumière les humiliations subies par un de ses membres, Idriss Maimouni, lorsqu’il a tenté d’obtenir un visa administratif pour des affiches commémoratives de la fête du Travail de mai 2025.
Le bureau national a précisé que le responsable du service de soutien a refusé de valider le document sous prétexte d’attendre « des instructions de hautes instances », entraînant un retard injustifié dans la réalisation de la démarche requise.
La situation s’est aggravée lorsque le responsable a adressé des propos dégradants à cet militant, qui est une personne en situation de handicap, un comportement qualifié par le bureau d’« humiliant et inacceptable ».
Le communiqué a également souligné que les retards s’étaient prolongés, incluant un refus continu de restituer les affiches validées, et ce malgré l’intervention du secrétaire général, Farid Kon, qui a rencontré les mêmes obstacles sans justification légale ou administrative claire.
La confédération a indiqué que de telles pratiques ne sont pas nouvelles, ayant déjà été observées l’année dernière lors des célébrations du 1er mai 2024, ce qui reflète, selon le communiqué, une « tendance systématique à cibler l’action syndicale pour des raisons purement syndicales ».
Elle a attribué la pleine responsabilité à la Direction des relations sociales, appelant le directeur général de La Poste du Maroc à intervenir sans délai et à ouvrir une enquête transparente sur ces comportements qualifiés d’« abus de pouvoir ».
Le bureau national a exprimé sa volonté d’organiser des actions de protestation significatives pour répondre à ces abus, appelant tous ses membres à une mobilisation générale pour obtenir justice et défendre l’honneur syndical.