Maroc : Des amendes de 2000 à 5000 dirhams pour les parents d’élèves non inscrits à l’école

La commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants a approuvé, mardi soir, le projet de loi n° 59.21 relatif à l’éducation scolaire, après une séance marathonienne de plus de six heures, au cours de laquelle les députés ont examiné près de 228 amendements proposés par différents groupes parlementaires.
Malgré les discussions intenses qui ont marqué la séance, la commission a conservé l’article 62, controversé, qui impose des amendes aux parents ne procédant pas à l’inscription de leurs enfants dans les établissements scolaires à l’âge de la scolarisation.
Selon la version retenue, les parents refusant de procéder à l’inscription seront soumis à une amende variant entre 2000 et 5000 dirhams, avec le doublement de la sanction en cas de récidive.
Cet article a suscité un large débat au sein de la commission, où certains groupes parlementaires ont demandé de se limiter à un premier avertissement avant d’envisager une amende. Cependant, la majorité a défendu la nécessité de maintenir cette disposition afin d’assurer l’obligation de la scolarisation et de lutter contre le décrochage scolaire dès le départ.
La séance, qui a duré plusieurs heures, a été marquée par des discussions techniques et politiques sur plusieurs articles du projet de loi, les députés ayant soumis environ 228 amendements touchant principalement les aspects organisationnels et pédagogiques, ainsi que les responsabilités de la famille, de l’école et de l’État en matière de réussite de la réforme du système éducatif.
Le projet devrait être transmis, après vote de la commission, à la séance plénière de la Chambre des représentants, avant de passer à la procédure d’adoption finale, suscitant de grandes attentes sur la manière dont ces dispositions contribueront à la mise en œuvre d’un nouveau modèle d’éducation obligatoire et à l’amélioration de la gouvernance du secteur.




