Economie

Mise à jour de la Commission de Planification : ralentissement de la croissance économique nationale au troisième trimestre de 2025

L’économie nationale a enregistré, au troisième trimestre de l’année 2025, un ralentissement de son taux de croissance par rapport à la même période de l’année précédente, avec un taux de croissance de 4 % contre 5 % en 2024.

Une note d’information sur la situation économique durant le troisième trimestre de 2025 a révélé que les activités non agricoles sont les plus touchées par ce ralentissement, avec une baisse de leur taux de croissance, passant de 5,7 % à 3,8 %.

En revanche, le secteur agricole a connu une amélioration notable, affichant une valeur ajoutée en hausse de 4,7 % après une baisse de 5,1 % l’année précédente.

Selon la note, le secteur secondaire a également connu un ralentissement, avec une diminution des taux de croissance des industries extractives, passant de 14 % à 5,2 %, et de l’industrie manufacturière, qui a chuté de 6,6 % à 2,6 %.

Les activités de services dans le secteur tertiaire ont également connu un ralentissement général, avec une baisse des taux de croissance des hôtels et des restaurants, tombant de 12,3 % à 7,4 %, ainsi que des activités financières, passant de 7,9 % à 6,8 %.

Malgré ce ralentissement dans les secteurs non agricoles, le secteur agricole a enregistré une croissance positive, avec une valeur ajoutée en hausse de 4,4 % par rapport à une diminution de 5,1 % à la même période de l’année précédente. En revanche, les activités de pêche maritime ont connu une forte contraction, avec une baisse de leur valeur ajoutée de 24,4 %.

Concernant la demande intérieure, une augmentation de 7,6 % a été constatée, contre 5,9 % à la même période l’année précédente, contribuant ainsi de manière significative à la croissance économique.

De plus, la formation brute d’investissement a connu une hausse marquée de 15 % contre 11,8 %, tandis que les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 3,9 %, ce qui a également soutenu la croissance économique. Par ailleurs, les dépenses des administrations publiques ont crû de 7,4 %, ajoutant une stabilité supplémentaire à la croissance.

En ce qui concerne les échanges extérieurs, les exportations ont enregistré un ralentissement de leur taux de croissance, tombant de 10,1 % à 8,2 %, tandis que les importations de biens et services ont augmenté de 15,3 % contre 11,1 %, ce qui a eu un impact négatif sur la croissance économique, contribuant à hauteur de -4,3 %, comparativement à une contribution négative de -1,5 % au même trimestre de l’année précédente.

Quant à l’inflation, celle-ci a considérablement ralenti, avec un niveau des prix en hausse de 1,7 % contre 3,7 % à la même période de 2024. Par ailleurs, avec une augmentation du produit intérieur brut en valeur de 5,7 % contre 8,7 %, et une hausse des revenus nets en provenance de l’étranger de 14,5 % contre 0,5 %, le revenu national disponible a enregistré une croissance de 6,2 % par rapport à 8,2 % à la même période de l’année précédente.

Dans l’ensemble, malgré le ralentissement de la croissance économique nationale, en particulier dans les secteurs non agricoles, la demande intérieure a continué de soutenir le dynamisme de la croissance, avec le secteur agricole en tête pour réaliser une croissance positive.

Avec l’augmentation des besoins de financement de l’économie nationale, les échanges extérieurs et l’investissement ont été parmi les principaux facteurs ayant influencé les résultats de croissance pour ce trimestre.

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