« NARSA » clarifie la forme des plaques d’immatriculation des véhicules en circulation internationale et réaffirme son engagement envers les lois internationales
Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), Nasser Boulaghloul, a confirmé aujourd’hui, jeudi à Rabat, que le communiqué relatif à la forme des plaques d’immatriculation des véhicules utilisés pour la circulation internationale « ne concerne pas une nouvelle législation, mais rappelle les dispositions du décret du ministre de l’Équipement et des Transports n° 2711.10, daté du 29 septembre 2010 ».
Boulaghloul a précisé lors d’une conférence de presse que la NARSA a émis ce communiqué à la fin de la semaine dernière, après avoir reçu de nombreuses plaintes de citoyens signalant des infractions concernant la forme des plaques d’immatriculation et leur non-conformité aux dispositions légales en vigueur pour la circulation internationale, notamment en Italie et en Espagne, ainsi que la diffusion d’informations erronées à ce sujet sur les réseaux sociaux.
Il a souligné que le contenu du communiqué insiste sur la nécessité de respecter les dispositions légales en vigueur, en particulier celles relatives à la plaque d’immatriculation des véhicules, comme stipulé dans l’article 28 du décret du ministre de l’Équipement et des Transports relatif à l’immatriculation des véhicules à moteur et des remorques.
Concernant la circulation internationale, Boulaghloul a affirmé que « tous les véhicules à moteur immatriculés au Maroc doivent être dotés d’une plaque d’immatriculation portant des lettres latines majuscules correspondant aux lettres arabes qui forment la seconde partie du numéro d’immatriculation. De plus, un symbole (MA) représentant le Maroc doit être ajouté sur la plaque arrière du véhicule ».
Dans ce contexte, Boulaghloul a rappelé les engagements internationaux du Maroc en la matière, à travers sa signature en 1982 de la Convention de Vienne de 1968 relative à la circulation internationale, entrée en vigueur en 1983.
Il a également indiqué qu’un « certain type de flexibilité » avait été adopté dans les procédures de contrôle pour les citoyens souhaitant voyager à l’étranger avec leurs véhicules, permettant leur remplacement dans une période d’une semaine avant le voyage et d’une semaine après le retour, afin de leur permettre d’effectuer les démarches nécessaires dans de meilleures conditions.
En ce qui concerne les véhicules destinés au transport international, Boulaghloul a précisé qu’ils peuvent adopter un format permanent de plaque d’immatriculation internationale, à condition de fournir un document prouvant l’exercice de l’activité de transport international, soulignant que l’objectif est de faciliter la tâche de cette catégorie de transporteurs et de leur permettre d’accomplir leurs missions dans des conditions optimales.
Il a conclu que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de « l’interaction positive » de l’agence avec les questions des citoyens et de l’engagement à accompagner leurs déplacements dans les meilleures conditions, en leur rappelant la forme à respecter pour les plaques d’immatriculation des véhicules utilisés dans la circulation internationale et en évitant les problèmes liés à la non-conformité des plaques d’immatriculation.
