Au féminin

Ghada Abdel Razek… « La caravane avance » et ta dignité artistique s’effondre !

Ghada Abdel Razek, l’artiste qui maîtrise les rôles de transformation, a choisi cette fois de passer de comédienne à analyste politique. Elle nous a gratifiés d’un tweet subtil, tel que ceux que rédigent les personnages de films d’action avant la grande revanche :
« Le convoi avance… »
Point. Madame Ghada ? Non, c’est un point-virgule ; car la phrase incomplète signifie ce qui n’est pas dit publiquement, mais que tout le monde comprend : « Et les chiens aboient ». L’aboiement ici est marocain, protestataire, mais il n’est pas sans raison.

Les Marocains – chère Madame Ghada – n’ont pas protesté parce qu’ils détestent Sherine. Bien au contraire ! Ils lui ont déroulé le tapis rouge quand sa propre communauté l’a reniée et l’ont invitée au festival Mawazine, tout en sachant qu’elle traversait un tunnel psychologique et des circonstances matérielles difficiles. Ils ont même porté l’expression de « l’amour marocain » à son niveau maximal avec leurs dollars : 300 000 dollars pour une seule performance… en playback !
Alors, est-ce de la générosité ou de l’exploitation ?
Non, Madame Ghada, ce n’est pas de l’exploitation, mais une tentative de sauver une artiste que ses compatriotes auraient dû soutenir, au lieu de se dresser contre le public qui l’a secourue.

Et puisque vous n’avez pas donné le moindre centime pour sauver Sherine, ni fait de direct pour dire : « Le soutien moral ne suffit pas, voici mon numéro de compte ! », il serait préférable que vous gardiez le silence par respect pour un public qui sait recevoir et qui fait bien la différence entre « star » et « star déchue ».

Tweeter « le convoi avance » sans conclure, cela ne fait pas de vous une artiste erudite, mais une « demi-écrivaine de tweets ». Et si vous vous adressez à nous, les Marocains, sachez que nous n’aboyons pas, mais nous rendons des comptes.

Et demain, quand la lune sera pleine… nous compléterons cette phrase sur la scène de la vie, où il n’y a ni playback, ni masques. Juste la vérité…
Et avec elle, le compte à régler.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page