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Critique des écoles de leadership : est-ce la cause du départ de Habib El Malki du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation ?

Un rapport émanant du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a suscité un large débat après avoir critiqué l’expérience des « Écoles de la réussite », que le ministère de l’Éducation nationale considère comme un modèle réussi de développement du système éducatif.

Ce rapport, publié il y a une semaine, a souligné les grandes disparités entre les succès revendiqués par le ministère et la réalité effective de l’expérience, jetant ainsi un doute sur la capacité des « Écoles de la réussite » à atteindre leurs objectifs affichés.

Qualifié par certains de choquant et ébranlant les fondements du ministère de l’Éducation nationale, le rapport a mis le président du Conseil, Habib El Malki, dans une position délicate, surtout après qu’il ait précédemment montré son soutien à cette expérience, ce qui a finalement conduit à la fin de ses fonctions.

Alors que certains ont évoqué le déclin de l’état de santé d’El Malki comme un facteur crucial dans sa révocation, d’autres estiment que la question dépasse ce seul aspect, touchant à des considérations liées à sa performance professionnelle et à sa capacité à diriger le Conseil avec efficacité, notamment en ce qui concerne le contrôle des résultats de ses experts.

Des sources bien informées ont précisé qu’El Malki avait rencontré, ces derniers mois, des difficultés à suivre le rythme accéléré du Conseil, qui nécessite une direction ferme pour aborder les lourdes tâches liées à la réforme du système éducatif.

Les critiques formulées par le rapport à l’encontre des Écoles de la réussite ont mis l’accent sur la faiblesse des résultats éducatifs et les dysfonctionnements dans la gestion des ressources humaines et des infrastructures, estimant que l’expérience ne répondait pas aux attentes promises par le ministère.

Pendant ce temps, le ministère de l’Éducation nationale est resté ferme dans sa vision positive des « Écoles de la réussite », soulignant que l’expérience nécessite davantage de temps et d’évaluations complètes avant de porter des jugements définitifs.

Néanmoins, le rapport a ouvert la porte à un débat sociétal plus large sur la sérieux des réformes éducatives et la nécessité d’adopter des mécanismes d’évaluation indépendants pour garantir leur succès.

Le départ d’El Malki du Conseil reflète les défis difficiles entourant la réforme de l’éducation au Maroc et confirme que la cohésion entre les différentes institutions concernées par ce secteur sensible reste un enjeu majeur.

Malgré sa longue expérience dans le paysage politique et éducatif, la situation actuelle exige – selon les observateurs – un nouveau leadership capable de gérer les défis contemporains, notamment dans un contexte où il est crucial de renforcer la confiance entre les différentes parties impliquées dans la réforme de l’éducation.

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