Trump suspend les aides américaines à Gaza en raison des préservatifs.
Le mardi, la Maison Blanche a justifié le gel de l’aide étrangère américaine en évoquant un programme de 50 millions de dollars destiné à la distribution de préservatifs dans la bande de Gaza, sans fournir de preuves étayant cette affirmation.
La porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, a déclaré que cet accord avait été découvert lors de la première semaine de la présidence de Donald Trump, notamment par le nouveau département de l’efficacité gouvernementale dirigé par le milliardaire Elon Musk.
Levitt a ajouté lors de sa première conférence de presse que l’initiative de Musk et le bureau budgétaire « ont découvert que 50 millions de dollars d’argent des contribuables étaient sur le point d’être alloués au financement de préservatifs à Gaza ».
Elle a poursuivi en disant : « C’est un gaspillage inacceptable de l’argent des contribuables ».
Levitt n’a pas fourni de détails supplémentaires et il n’a pas été possible de vérifier ces informations de manière indépendante dans l’immédiat.
En général, le prix d’un préservatif est inférieur à un dollar aux États-Unis et le coût augmente moins encore en cas d’achat en gros.
Plus de deux millions de personnes vivent dans la bande de Gaza, qui a été quasiment détruite au cours de 15 mois de guerre.
Levitt a également indiqué que les États-Unis étaient sur le point de verser 37 millions de dollars à l’Organisation mondiale de la santé avant que Trump n’annonce son retrait de l’agence onusienne.
Peu après son accession à la présidence américaine, Trump avait ordonné un gel de l’aide étrangère pendant 90 jours.
Il a promis de procéder à une révision afin de s’assurer que l’aide concorde avec les politiques de sa gestion, qui s’oppose à l’avortement, aux droits des personnes transgenres et aux programmes de diversité.
Dans une note adressée au secrétaire d’État Marco Rubio vendredi, il a été indiqué que les États-Unis avaient gelé presque toute l’aide, à l’exception de l’aide alimentaire d’urgence et de l’aide militaire pour l’Égypte et Israël.
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé son inquiétude quant au gel de l’aide des États-Unis, qui a toujours été le plus grand fournisseur d’aide au développement au monde en termes de valeur absolue en dollars.
