La fédération nationale des taxis appelle à l’application de la loi sur la création d’entreprises pour les travailleurs sous contrats multiples et à la protection des chauffeurs contre les pressions.

La syndicat national du secteur des taxis, affilié à l’Union nationale du travail, a adressé une correspondance aux ministres de l’Intérieur et de l’Insertion économique, des petites entreprises, de l’emploi et des compétences, concernant la création de sociétés pour l’exploitation des taxis, conformément à la circulaire ministérielle 444 émise par le ministère de l’Intérieur le 28 avril 2022, qui a établi une période de transition pour la régularisation des multi-contrats en tant que personnes morales.
Dans ce contexte, le syndicat a souligné la nécessité d’appliquer les procédures légales relatives à la création des sociétés et à la protection des chauffeurs travaillant dans le secteur.
Le communiqué a précisé que le syndicat a observé des tentatives de certains multi-contrats au sein de certaines entités de faire pression sur la préfecture d’Inzgane et plusieurs autres préfectures pour détourner les procédures légales relatives à la création des sociétés, en ne concluant pas de contrats de travail avec les chauffeurs conformément au Code du travail et en n’effectuant pas leur déclaration auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale. Il a également attiré l’attention sur des tentatives de faire passer des contrats stipulant que les chauffeurs ne sont pas des salariés mais des partenaires avec des parts définies, ce qui constitue une violation flagrante de la loi.
Dans ce contexte, le syndicat a insisté sur le respect des lois régissant ce secteur et sur l’importance de s’assurer que le processus de partenariat entre les chauffeurs et les multi-contrats se fait conformément à la législation, garantissant ainsi la protection des droits des chauffeurs et leur droit à bénéficier de tous les droits prévus par le Code du travail.
Le syndicat a ajouté qu’il avait fait partie des réformes lancées par le ministère de l’Intérieur, ayant signé un procès-verbal d’accord avec le ministère à ce sujet dans le cadre d’un dialogue participatif, et a affirmé qu’il reste un fervent supporter de ces réformes.
Le syndicat a demandé au ministère compétent d’émettre des instructions aux walis et aux gouverneurs de provinces afin de veiller à l’application des lois relatives à la création d’entreprises, sans céder aux pressions exercées par certaines parties cherchant à entraver les réformes. Il a également souligné la nécessité de protéger les chauffeurs du secteur contre toute tentative d’exploitation et de s’assurer que chaque contrat de travail est conclu conformément aux dispositions légales en vigueur.
Enfin, le syndicat a appelé à accélérer la mise en œuvre de ces réformes sur le terrain, afin d’assurer l’amélioration de la qualité des services de transport par taxi et de protéger les droits des travailleurs de ce secteur.