Le conseiller Khaled Satti interroge le ministre de l’Emploi sur l’amélioration des conditions des travailleurs de la formation professionnelle.

Le conseiller parlementaire Khaled Lahti a adressé une question écrite au ministre de l’Intégration économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences concernant les conditions sociales et matérielles des travailleurs de la formation professionnelle, qui contribuent de manière significative à la formation et à l’encadrement de milliers de jeunes, ainsi qu’à la réussite de grands projets, y compris le chantier royal de création des « Villes des métiers et des compétences ».
Lahti a exprimé son inquiétude face à la dégradation préoccupante des conditions des travailleurs de la formation professionnelle, dans un contexte de mépris manifeste de l’administration générale et des services du ministère. Il a souligné qu’aucune réforme du système ne pourra réussir sans une juste reconnaissance des employés du secteur, garantissant leur dignité et les stimulant.
La question écrite a inclus une liste de revendications justes et urgentes, parmi lesquelles :
- La révision du statut des employés de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, pour l’adapter aux évolutions actuelles.
- Une augmentation des salaires et des compensations d’au moins 3000 dirhams nets, ainsi qu’une amélioration des indemnités pour les missions.
- La régularisation des dossiers en attente, y compris ceux des titulaires de diplômes, des ingénieurs, des docteurs, et des employés dans les établissements pénitentiaires et les unités mobiles.
- La mise en œuvre du décret sur l’indemnité de résidence dans les régions du sud et les zones éloignées.
- Le lancement d’un mouvement de mobilité sociale équitable prenant en compte les situations humaines et sociales.
- La révision de la charge horaire pédagogique, et le développement des services sociaux et de la couverture santé.
Lahti a conclu sa question en s’enquérant de l’existence de délais précis pour engager un dialogue sectoriel sérieux et responsable avec les partenaires sociaux, en insistant sur l’importance de répondre aux revendications des travailleurs pour améliorer leurs conditions, ce qui contribuerait à renforcer leur rôle dans la réussite des grands chantiers nationaux.