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La ville de Casablanca accueille le Forum LOGITERRE 2025 pour bâtir une Afrique connectée et compétitive.

La capitale marocaine, Casablanca, accueillera la deuxième édition du Forum LOGITERRE 2025, organisée par l’Union africaine des organisations de transport et de logistique (UAOTL) et l’Association marocaine de transport routier intercontinental (AMTRI-Maroc), avec la participation de plus de 63 intervenants provenant d’une dizaine de pays africains et internationaux.

Ce forum, qui se déroulera du 16 au 18 octobre 2025, intervient à un moment crucial pour l’Afrique, dont la population atteindra 1,4 milliard d’habitants en 2025, avec des prévisions de 2,5 milliards d’ici 2050.

Selon un communiqué de la commission organisatrice, l’objectif principal du forum est de rechercher des solutions pour renforcer la connectivité et l’intégration économique grâce à une amélioration des infrastructures logistiques. Il sera également une plateforme pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui devrait augmenter le volume du commerce intra-africain de 33 % d’ici 2035. Les données de la Banque mondiale indiquent que la faiblesse des réseaux de transport coûte au continent environ 4 % de son produit intérieur brut chaque année.

Le Maroc émerge, selon la même source, comme un hub logistique régional, grâce au port de Tanger Med, le plus grand d’Afrique, qui peut traiter plus de 9 millions de conteneurs par an, ainsi qu’à un réseau d’autoroutes de 1 800 kilomètres.

Les activités du forum, telles que présentées par la commission, se concentreront sur l’innovation et les technologies numériques dans la gestion des chaînes d’approvisionnement, l’utilisation de l’intelligence artificielle et le développement d’un transport respectueux de l’environnement. Les estimations indiquent que la numérisation des corridors commerciaux pourrait réduire le temps de transport de 30 % et diminuer les coûts logistiques de 12 à 15 %.

Le forum accorde également une attention particulière à la sécurité routière, l’Afrique enregistrant plus de 270 000 décès annuels sur ses routes. La formation professionnelle et le développement des compétences humaines sont considérés comme une pierre angulaire essentielle pour améliorer les performances du secteur.

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