L’Association des Femmes Mouvantes met en garde contre les tentatives de sabotage du projet de réforme du Code de la Famille et appelle à s’engager dans la réussite de cet atelier de modification.

L’Organisation des femmes harakis a appelé les parties concernées à suivre et surveiller ce qui est publié sur les réseaux sociaux et à appliquer la loi contre ceux qui diffusent de fausses informations ou exploitent ces espaces pour nuire au projet de réforme du Code de la famille.
Lors d’une réunion consacrée au projet de modification du Code de la famille, tenue samedi dernier, le bureau exécutif de l’Organisation des femmes harakis a salué le contenu de la plupart des amendements annoncés, parmi lesquels figure le développement de la langue du Code, la reconnaissance du travail de la femme à domicile, l’octroi à la mère gardienne de la capacité légale, la non-dénaturation des droits de la mère divorcée en matière de garde de ses enfants en cas de remariage, le droit pour l’épouse ou l’époux de conserver le foyer conjugal en cas de décès, ainsi que la possibilité pour les parents de léguer leurs biens à leurs filles, indépendamment de la condition de possession de ces biens. L’Organisation a également évoqué l’amélioration des garanties du mariage pour les personnes en situation de handicap et la simplification des procédures liées à la famille pour les Marocains vivant à l’étranger.
A cette occasion, l’Organisation des femmes harakis a réaffirmé sa volonté de s’engager sérieusement et de manière constructive afin de réussir ce chantier sociétal stratégique au service de la nation et des citoyennes et citoyens.
Elle a appelé tous les acteurs à faire preuve de responsabilité dans leur approche de ce chantier communautaire important, qui ne peut être sujet à des démagogies politiques, à des agendas électoraux ou à des conflits idéologiques, et a encouragé à contribuer à garantir une bonne compréhension des contenus de la modification du Code de la famille, tout en renforçant et en ancrant les valeurs d’amour, de mérite, de respect, de justice et d’équité au sein de la famille.
L’Organisation des femmes harakis a considéré que les questions familiales ne peuvent pas être résolues uniquement par une législation spécifique dans le Code, mais requièrent plusieurs réformes parallèles, telles que la révision du Code pénal, des procédures pénales et du Code du travail, l’élévation des juridictions de la famille, l’institutionnalisation des organismes de médiation, le renforcement des pouvoirs du Fonds de solidarité sociale, l’activation et l’émission d’une législation relative au système des lois liées à l’enfance, ainsi que l’accélération de la création du Conseil consultatif de la famille et de l’enfance, ainsi que de l’Instance de parité et de lutte contre toutes les formes de discrimination, et la création de centres d’orientation et de conseils familiaux au niveau des collectivités territoriales.