La Direction générale des prisons : Nous ne tolérerons pas l’exploitation des colis de fête pour introduire des articles interdits dans les établissements pénitentiaires.

La direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réintégration a confirmé qu’elle ne fera preuve d’aucune complaisance dans la mise en œuvre de toutes les mesures d’organisation nécessaires pour protéger la sécurité des établissements pénitentiaires. Cela fait suite à l’exploitation par certaines familles de prisonniers d’une aide exceptionnelle, sous forme de panier de provisions, lors de l’Aïd el-Fitr dernier, pour faire passer des objets interdits dans plusieurs établissements pénitentiaires.
Dans un communiqué publié ce lundi, la direction a précisé qu’elle veille, durant les fêtes religieuses, à permettre à ses détenus de bénéficier de manière exceptionnelle de ces paniers, conformément à sa décision d’exempter les fêtes religieuses de l’interdiction d’introduire ces paniers dans les établissements pénitentiaires. Elle a souligné que cette initiative « découle d’une prise de conscience profonde de l’impact positif de ces paniers sur le moral des détenus, et de leur rôle dans le maintien des liens avec leurs familles. Pour cela, elle mobilise ses ressources humaines et logistiques afin d’assurer le bon déroulement de cette occasion ».
Cependant, plusieurs familles de détenus, souligne le communiqué, profitent de cette situation pour introduire frauduleusement des objets interdits à leurs proches prisonniers, sans tenir compte des lois et règlements en vigueur. Il est ajouté qu’« au cours de l’Aïd el-Fitr dernier, des cas de trafic d’objets interdits ont été signalés dans plusieurs établissements pénitentiaires, où des bonbons et d’autres denrées alimentaires autorisées ont été mélangés avec des comprimés hallucinogènes, dont la consommation par les détenus perturbe la sécurité et la discipline au sein des établissements ».
La source a confirmé que ces pratiques « ont nécessité la prise de mesures juridiques immédiates à l’encontre des personnes impliquées, avec notification des autorités judiciaires compétentes des cas constatés ». Elle a fait remarquer que cela confirme indéniablement que « le panier de provisions a été le principal moyen de trafic d’objets interdits, ce qui a poussé la direction générale à prendre la décision d’interdire leur introduction ».
Le communiqué conclut que « face à ces comportements illégaux et irresponsables de certaines familles de détenus, la direction générale ne fera plus preuve de complaisance à l’avenir dans la mise en œuvre de toutes les mesures d’organisation nécessaires pour assurer la sécurité des établissements pénitentiaires ainsi que la sûreté de leurs détenus et de leur personnel ».