Un rapport révèle qu’un quart des entreprises industrielles subissent des pertes dépassant 5 millions de dollars en raison des cyberattaques.

Une étude récente réalisée par Kaspersky en collaboration avec VDC Research révèle que plus de la moitié des entreprises du secteur industriel ont subi des pertes financières dépassant un million de dollars (soit environ 880 000 euros) en raison d’attaques cybernétiques.
Une entreprise sur cinq a déclaré avoir essuyé des pertes dépassant 5 millions de dollars (4,4 millions d’euros), tandis que ces pertes ont excédé 10 millions de dollars (8,8 millions d’euros) pour 2 % des sociétés concernées par l’étude.
Ces résultats proviennent d’un rapport de recherche intitulé “Protection des systèmes d’exploitation industriels par des solutions sur mesure”. Ce document s’appuie sur les avis de 250 décideurs issus de secteurs clés tels que l’énergie, les services publics, l’industrie manufacturière et le transport.
Le rapport vise à analyser les tendances technologiques et commerciales influençant la performance de ces entreprises, tout en présentant les stratégies les plus efficaces pour faire face aux menaces cybernétiques croissantes.
L’étude a mis en lumière la complexité et la variabilité des conséquences financières liées aux cyberattaques sur l’infrastructure des technologies de l’information et des communications.
Les entreprises se voient contraintes de supporter des coûts directs et indirects, incluant la perte de revenus, les arrêts de production imprévus, la perte ou la détérioration des matériaux et produits en fabrication, ainsi que les dommages causés aux équipements et aux actifs.
Ces coûts englobent également les dépenses de réponse aux incidents, qu’ils soient gérés en interne ou par des tiers, ainsi que les paiements de rançon en cas d’attaques par des logiciels malveillants de type “ransomware”.
En tenant compte de tous ces facteurs, 21 % des participants ont indiqué qu’une cyberattaque pourrait leur coûter plus de 5 millions de dollars sur une période de deux ans.
La nature de ces pertes varie d’une entreprise à l’autre et d’un incident à l’autre, mais elles impactent souvent plusieurs départements au sein de l’entreprise, avec des répercussions négatives sur la productivité et la rentabilité.
Le rapport souligne que les dépenses de réponse aux incidents représentent environ 22 % du total des dépenses résultant des violations de sécurité, suivies par les pertes de revenus (19,5 %), les interruptions de production non planifiées (17 %), ainsi que les coûts de réparation ou de remplacement des équipements (17 %), les paiements de rançon (12 %), et la perte ou l’élimination de stocks en production (12 %).
Concernant les périodes d’interruption, 70 % des personnes interrogées ont indiqué qu’elles durent généralement entre quatre et 24 heures, entraînant des pertes opérationnelles considérables, des perturbations dans la chaîne de production et un affaiblissement de la confiance des clients.
Commentant la situation, Andreï Striletskov, directeur de la ligne de produits de cybersécurité industrielle chez Kaspersky, a déclaré : “Les périodes d’arrêt imprévues représentent un fardeau financier important pour les entreprises industrielles. Bien que l’entretien régulier soit une méthode efficace pour réduire ces interruptions, le renforcement des mesures de protection cybernétique reste un facteur clé. Ignorer ces menaces compromet tous les efforts visant à assurer la continuité des affaires et garantir les revenus.”
Dans ce contexte, Kaspersky propose un système intégré et spécialisé pour les clients des technologies de fonctionnement industriel, combinant des solutions technologiques avancées et une expertise de terrain approfondie.
La plateforme Kaspersky Industrial Cybersecurity (KICS) constitue la pierre angulaire de ce système ; il s’agit d’une plateforme défensive dédiée (XDR) conçue pour protéger les infrastructures critiques et les entreprises industrielles.
KICS permet une couverture exhaustive de l’infrastructure, avec des réponses sécurisées aux incidents, une gestion centralisée des actifs, une évaluation précise des risques et des capacités d’audit avancées.
Elle garantit également une sécurité adaptable et évolutive dans des environnements industriels complexes et distribués, grâce à une plateforme unifiée et interconnectée.