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Un rêve partagé entre le peuple et le roi : l’organisation de la Coupe d’Afrique et du monde, un enjeu sans marchandage.

Le débat autour de l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de la Coupe du Monde 2030 n’est plus simplement une discussion sportive ou un événement festif passager. Il fait désormais partie d’un cheminement national long visant à construire un État moderne, confiant et ambitieux dans sa place parmi les nations.

Ce rêve, partagé par le peuple et son roi, n’appartient à personne en particulier ; il n’y a pas de place pour les manœuvres ou pour des approches étroites qui associent les grands projets de l’État aux revendications sociales légitimes de la jeunesse marocaine.

Personne ne peut nier que la jeunesse marocaine fait face aujourd’hui à de réelles difficultés en matière d’emploi, d’éducation et d’épanouissement personnel, des enjeux qui nécessitent des politiques publiques plus audacieuses et équitables.

Cependant, il est inacceptable de réduire le parcours d’un État entier à une équation erronée : soit le développement social, soit les grandes réalisations.

Les nations qui avancent ne choisissent pas entre la construction de stades et celle d’écoles, mais mettent en place une vision globale qui intègre le sport, la culture, l’éducation et les infrastructures comme des composantes complémentaires d’un projet national unique.

Organiser la Coupe d’Afrique puis la Coupe du Monde n’est pas un luxe, mais un investissement stratégique dans l’image du Maroc et sa position sur les plans continental et international.

C’est la proclamation d’un État prêt, marchant fermement vers le rang des puissances émergentes, et un témoignage d’une volonté politique qui traduit une vision royale claire : faire du Maroc un acteur, non un suiveur, un initiateur, non un objet de l’action.

Ceux qui tentent de transformer cet événement en une arène de débats ou de scepticisme oublient que le Maroc ne construit pas sa gloire sportive aux dépens de ses besoins sociaux, mais transforme chaque succès en opportunité de mobilisation nationale et d’avancement des réformes.

De plus, cette démarche n’est dirigée contre personne, bien que le succès du Maroc irrite ses adversaires, tant à l’étranger qu’à l’intérieur, qui ne supportent pas de voir un pays arabe et africain s’imposer avec assurance sur la scène mondiale.

Ce que fait le Maroc aujourd’hui, c’est affirmer son droit au rêve et à la leadership, et ancrer une conviction nationale profonde selon laquelle les défis se relèvent par la construction, et non par le retrait ; les grandes nations savent comment concilier les aspirations élevées et les réponses concrètes aux revendications de leurs citoyens.

Ainsi, organiser la Coupe d’Afrique et la Coupe du Monde n’est pas seulement un événement sportif, mais un symbole d’une nation qui insiste sur la vie et le progrès, une nation qui fait face aux difficultés avec détermination et travail, et non par le doute et les débats stériles.

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