Maroc : 88 % des retards de vols liés aux aéroports d’origine
Le ministre des Transports et de la logistique, Abdessamad Ayouch, a déclaré hier, mardi, au Conseil des conseillers, que 88 % des retards enregistrés dans les vols à travers les aéroports de Casablanca, Marrakech, Tanger, Agadir, Rabat, Fès, Oujda et Nador sont principalement dus à des facteurs liés aux aéroports d’origine, selon des statistiques du mois de mars 2025.
Ayouch a précisé, en réponse à une question orale posée par le groupe démocratique constitutionnel social, lors de la session des questions orales, que ces retards proviennent de causes indépendantes de la volonté des compagnies aériennes, notamment de facteurs techniques ou imprévus.
Le ministre a également souligné que la coupure d’électricité survenue en Espagne et au Portugal avait entraîné l’annulation de plus de 40 vols initialement programmés vers ou en provenance de ces deux pays, ajoutant que la priorité serait donnée aux nouveaux vols qui ont repris.
Ayouch a assuré que le ministère des Transports et de la logistique travaille à la résolution des problèmes de retard en mettant en place des projets, dont la construction d’une piste dédiée, ainsi que des mesures facilitatrices pour garantir la fluidité du passage des passagers à travers les aéroports.
Il a également indiqué que chaque passager arrivant par des vols de transit bénéficierait d’un passage rapide à l’aéroport, grâce à la simplification des procédures de sécurité et administratives, notamment celles relatives au contrôle des passeports.
Ayouch a signalé que le programme « Vision Aéroports 2030 » permettra de surmonter ces problèmes, avec une capacité d’accueil des aéroports nationaux passant de 40 millions de passagers actuellement à 80 millions de passagers par an, grâce à l’extension de sept aéroports principaux en prévision de l’accueil du Maroc pour les matches de la Coupe du Monde de football 2030.
Il a conclu en affirmant que le ministère continue de travailler activement pour résoudre les divers problèmes qui surviennent, soulignant que « de tels problèmes sont normaux dans le secteur du transport aérien, mais lorsque certaines situations échappent au contrôle, des solutions spéciales sont mises en œuvre ».
