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Fâtima Zahra Mennasri : Les controverses autour de son bilan politique et la candidature douteuse de Jeune Afrique

Le site de « Al-Balad » rapporte que le magazine “Jeune Afrique” a suscité de vives moqueries parmi les Marocains en proposant Fatima Zahra Mansouri pour diriger le prochain gouvernement marocain.

Cette candidature a ouvert le débat sur le bilan de son action dans les postes qu’elle a occupés, que ce soit en tant que maire de Marrakech, dirigeante d’un parti politique en crise, ou en tant que ministre de l’Habitat.

Cette candidature reflète-t-elle la crédibilité du magazine ou cache-t-elle d’autres motivations en coulisses ?

1. Bilan en tant que maire de Marrakech :

Mansouri occupe le poste de maire de Marrakech depuis 2021, et elle a dû faire face à de grands défis dans la gestion de la ville.

  • Elle a été critiquée pour ne pas avoir réalisé de changements radicaux en matière d’infrastructure ou d’amélioration des services publics.
  • Certaines grandes projets lancés durant son mandat ont été qualifiés de « coûteux » sans retombées visibles pour les citoyens.
  • Des dossiers environnementaux et sociaux sont restés en suspens, notamment les problèmes de transport urbain, de gestion des déchets et d’expansion urbaine déséquilibrée.

2. Direction du Parti Authenticité et Modernité :

  • Mansouri a dirigé le Parti Authenticité et Modernité (PAM), décrit comme en proie à une grave crise politique et financière.
  • Le parti a connu des conflits internes, avec des accusations de corruption visant plusieurs de ses dirigeants, entraînant une perte significative de popularité.
  • La direction actuelle n’a pas réussi à redorer l’image du parti ni à offrir une vision politique claire pour restaurer la confiance de l’électorat.

3. Bilan en tant que ministre de l’Habitat :

  • Mansouri a occupé le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, mais elle a fait l’objet de critiques généralisées concernant l’état du secteur durant son mandat.
  • Les lobbies de l’immobilier ont pris de l’ampleur, entraînant la prolifération de projets bétonnés qui ont transformé les villes en agglomérations manquant de qualité.
  • Le ministère a échoué à résoudre la crise du logement social, et il n’y a pas eu de plans clairs pour améliorer la qualité de construction ou renforcer la durabilité.

4. Une candidature qui remet en question la crédibilité de Jeune Afrique :

La candidature de “Jeune Afrique” pour Mansouri à la tête du prochain gouvernement soulève des questions sur les critères du magazine :

  • La candidature repose-t-elle sur une évaluation réaliste de son action politique ?
  • Ou s’agit-il d’une tentative de promouvoir des noms spécifiques pour des raisons obscures ?
  • Le manque d’analyse approfondie de son bilan jette le doute sur la crédibilité de la publication.

En conclusion :

Alors que le Maroc a besoin d’une direction forte et compétente pour relever les défis économiques et sociaux, le débat autour des noms proposés pour mener la prochaine étape s’intensifie.

La question reste ouverte : la candidature de “Jeune Afrique” reflète-t-elle la réalité politique du Maroc, ou n’est-ce qu’une tentative de réintroduire des visages de la crise ?

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