« إيفاد » renforce son partenariat avec Bank Al-Maghrib en émettant une obligation durable de 150 millions de dollars pour soutenir la sécurité alimentaire et le développement rural.

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a annoncé, ce mercredi, l’émission d’un second emprunt durable auprès de Bank Al-Maghrib, dans le cadre des efforts conjoints visant à renforcer la sécurité alimentaire dans les zones rurales.
Le fonds a précisé dans un communiqué publié sur son site internet qu’il « a émis un emprunt durable auprès de la Banque centrale du Maroc, sous la forme d’un placement privé, dans le cadre du financement du développement durable ».
Il s’agit de la onzième fois que le fonds émet un emprunt durable. Cet emprunt, d’une valeur de 150 millions de dollars américains et d’une maturité de dix ans, contribuera au plan de financement du fonds pour l’année 2025.
L’annonce précise que le fonds a commencé à mettre en œuvre son financement pour 2025 en juillet 2024, lorsqu’il a établi son premier partenariat avec Bank Al-Maghrib et réalisé un placement privé d’une valeur de 100 millions d’euros.
Dans le communiqué, la responsable du financement au fonds, Natalia Toshi, a déclaré : « Nous sommes très fiers que Bank Al-Maghrib renouvelle sa confiance en nous en tant qu’investisseur. Cela montre à quel point les relations à long terme sont cruciales pour permettre au fonds d’accomplir sa mission globale, qui est, plus que jamais, essentielle pour bâtir un monde meilleur et plus stable. »
Elle a ajouté : « C’est particulièrement vrai en ces temps d’incertitude mondiale, alors que les marchés nous surprennent continuellement. Bank Al-Maghrib applique une politique de responsabilité sociétale qui s’aligne parfaitement avec les valeurs du fonds. »
Les revenus de cet emprunt financeront des projets de développement à travers le monde, en particulier ceux visant à transformer les zones rurales pour les rendre plus productives et prospères, améliorant ainsi les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la capacité d’adaptation de millions d’habitants des zones rurales.
Donal Brown, vice-président adjoint du département des opérations de terrain du fonds, a expliqué que cette nouvelle coopération repose sur une relation de longue date entre le fonds et le Maroc, un pays qui est un pionnier depuis plus de 40 ans. Il a souligné que « le Maroc se distingue non seulement par l’ampleur de son engagement, mais aussi par sa vision éclairée en matière de développement rural, de résilience face aux changements climatiques et de transformation agricole. »
Il a noté que « notre partenariat se renforce d’année en année, nous permettant d’avoir un impact durable là où nos interventions sont les plus nécessaires. »
Depuis 1979, le fonds et le Maroc ont investi ensemble plus de 1,7 milliard de dollars américains dans le cadre de 16 projets ayant bénéficié à plus de 700 000 ménages ruraux.
Le portefeuille actuel du fonds s’aligne stratégiquement avec les priorités nationales du plan « Génération Green 2020-2030 » et comprend trois projets actifs d’un montant total de 250 millions de dollars américains, ciblant en particulier les femmes et les jeunes dans les zones montagneuses.