Art & Culture

Une entreprise poursuit le Festival Mawazine pour violation des droits à l’image d’Abdel Halim Hafez, tandis que les héritiers du défunt réclament un million de dollars en compensation.

La société XtendVision, leader mondial dans les technologies holographiques, a annoncé avoir déposé une plainte contre l’Association Maroc Cultures, organisatrice du Festival Mawazine, pour ce qu’elle a qualifié d’« exploitation illégale du droit à l’image » de la légende de la chanson arabe, Abdel Halim Hafez.

La société a décidé de recourir à la justice après l’annulation d’un projet qu’elle qualifiait de révolutionnaire, visant à organiser un concert holographique interactif de l’artiste, en raison d’un manquement aux engagements contractuels de la part de l’organisateur.

Dans le détail, un communiqué de la société indique qu’il était prévu qu’XtendVision présente un projet innovant intitulé « Halim : l’expérience du concert holographique interactif », intégrant des techniques holographiques interactives avec une performance d’orchestre en direct, faisant de cet événement le premier du genre au monde.

Malgré la signature des contrats préliminaires, des modifications injustifiées dans les conditions organisationnelles ont poussé XtendVision à retirer son projet après des efforts préparatoires considérables.

Le même communiqué précise que la société a été surprise de voir le festival Mawazine proposer une alternative produite par une autre société, sans respecter les droits exclusifs détenus par XtendVision.

Elle a affirmé que cette proposition alternative portait atteinte à l’image d’Abdel Halim Hafez, le transformant en « personnage caricatural ».

XtendVision a, selon le même communiqué, envoyé des lettres officielles réclamant l’arrêt de la représentation et l’interdiction de l’utilisation de l’image de l’artiste, tout en entamant des procédures légales au Maroc et dans d’autres pays.

Elle a également indiqué que les héritiers d’Abdel Halim Hafez cherchent, de leur côté, à obtenir une compensation financière d’un million de dollars, considérant cet incident comme un test moral et juridique en matière de protection des droits des artistes.

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