La direction des institutions pénitentiaires dévoile la vérité : pas de blocage pour la loi sur les peines alternatives, le problème vient des autres secteurs !

La Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion a confirmé, ce lundi, qu’il ressort des informations publiées sur certains sites électroniques qu’il existe une mauvaise compréhension et des données erronées concernant la mise en œuvre des dispositions de la loi 43.22 relative aux peines alternatives.
Dans un communiqué explicatif, la Direction a précisé qu’en vertu de la loi sur les peines alternatives, et en tant qu’autorité légalement habilitée à suivre ces peines, elle a pris les mesures nécessaires, tant au niveau central qu’en décentralisé. Elle a souligné qu’elle a mis à disposition les équipements requis et nommé des employés pour travailler au sein des services chargés de suivre l’exécution des peines alternatives, en les soumettant aux formations nécessaires pour être prêts à suivre l’exécution des décisions judiciaires prononçant des peines alternatives.
Le même communiqué a ajouté qu’au niveau de l’exécution de la peine de surveillance électronique, une plateforme nationale de surveillance électronique a été mise en place dans les délais fixés, et qu’un certain nombre de bracelets électroniques ont été fournis, confirmant ainsi sa préparation à suivre l’exécution de cette peine.
Concernant les autres peines alternatives, qui nécessitent un encadrement adéquat et une coordination avec les secteurs concernés, le communiqué a noté que la concomitance de l’entrée en vigueur de la loi sur les peines alternatives avec la saison estivale dans divers secteurs n’a pas facilité leur mise en œuvre actuellement, et ce malgré les réunions successives tenues par la Direction générale avec la plupart de ces secteurs afin d’établir des cadres d’accord visant à encadrer la responsabilité conjointe dans l’exécution de ce type de peines alternatives.
Le communiqué a conclu en indiquant que la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion s’efforcera, dans les jours à venir, d’accélérer le rythme de coordination avec tous les secteurs concernés pour achever la mise en œuvre de tous ces accords sur le terrain, ce qui permettra d’avancer dans l’application des dispositions de la loi sur les peines alternatives.