Santé

Réformes radicales dans le secteur de la santé : des efforts considérables pour développer les infrastructures et renforcer les ressources humaines.

Le ministre de la Santé, Amine Tehri, a confirmé lors d’une séance au Conseil des ministres que le gouvernement a lancé une réforme complète du secteur de la santé, axée sur l’amélioration des infrastructures, le renforcement des ressources humaines et l’activation de la digitalisation.

Cette réforme comprend l’ouverture de nouveaux centres de soins, la réhabilitation de 1400 centres de santé, ainsi qu’une augmentation du nombre de places de formation pour les médecins et les infirmiers. De grands projets sont également prévus pour la construction d’hôpitaux universitaires et régionaux.

Concernant les infrastructures, le centre hospitalier universitaire Mohammed VI à Tanger a été inauguré, et d’autres centres ouvriront bientôt à Agadir et Laâyoune, ce qui contribuera à fournir des services médicaux avancés dans toutes les régions du royaume. De plus, le ministère s’attaque à la réhabilitation d’environ 1400 centres de santé, dont un tiers situés en zones rurales, tout en lançant un nouveau programme pour réhabiliter 1600 autres centres.

En ce qui concerne les ressources humaines, le nombre de places pédagogiques pour la formation des médecins et des infirmiers a considérablement augmenté, passant de 2650 places en 2019 à 6414 en 2025. L’accent a également été mis sur le renforcement des compétences en matière de gouvernance à travers la création de l’Autorité supérieure de la santé et des agences marocaines chargées des médicaments et du sang.

Malgré ces efforts importants, les députés ont souligné que des défis persistent, notamment en ce qui concerne les ressources humaines et la qualité des services de santé. Ils ont insisté sur la nécessité d’intensifier la communication concernant les progrès réalisés dans le secteur et ont rappelé l’importance d’accélérer la résolution des problèmes de pénurie de personnel médical par des solutions innovantes telles que la « redéploiement » ou les partenariats avec les conseils régionaux.

Ils ont également appelé à une augmentation des incitations financières pour attirer les compétences nationales de l’étranger, affirmant que la prochaine phase nécessite un renforcement du contrôle pour garantir la durabilité de ces réformes et offrir des services de santé de haute qualité aux citoyens.

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