Bourita : Le décret du Conseil de sécurité 2797, fruit de 26 ans d’efforts royaux et de l’engagement personnel de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le dossier du Sahara marocain.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que la résolution 2797 du Conseil de sécurité concernant le Sahara marocain est le fruit des efforts inlassables de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au cours des 26 dernières années, ainsi que de son engagement personnel dans cette affaire.
Dans un programme spécial diffusé sur la chaîne 2M samedi soir, il a souligné qu’avec son accession au trône, Sa Majesté a commencé à travailler pour sortir du schéma de « règlement et référendum difficilement applicable », qui demeurait sans résultats. Le Maroc a alors proposé un plan d’autonomie en 2007, avant que Sa Majesté ne fasse de l’autonomie le fondement encadrant les discussions sur le Sahara, puis un plan défendu par les grandes puissances.
Bourita a indiqué que l’approche de Sa Majesté, à cet égard, repose sur une vision claire et une stratégie réfléchie, ce qui a permis d’obtenir des reconnaissances d’États influents de la marocanité du Sahara, comme les États-Unis et la France, grâce au suivi quotidien de Sa Majesté sur ce dossier, ainsi qu’à ses interventions et interactions directes avec les dirigeants des pays concernés.
Il a noté que l’approche de Sa Majesté le Roi Mohammed VI face aux défis actuels repose sur des objectifs à court terme, indiquant qu’il s’agit d’une approche fondée sur la crédibilité et l’action, permettant d’instaurer la confiance avec les partenaires et les interlocuteurs.
Le ministre a ajouté que la vision éclairée du Roi a permis de travailler avec les grandes puissances européennes, considérées comme des acteurs influents sur la question du Sahara, du fait de leur bonne connaissance de la région et des racines historiques du dossier ainsi que de ses fondements géopolitiques.
Bourita a évoqué les visites effectuées par Sa Majesté dans plusieurs pays africains qui reconnaissaient la « république autoproclamée », avant que ces pays ne changent de position et ne reconnaissent la marocanité du Sahara, soulignant à cet égard le retour du Royaume au sein de l’Union africaine en 2017. Il a noté que la même stratégie avait été adoptée avec les pays européens, qui sont désormais au nombre de 23 au sein de l’Union européenne à soutenir l’initiative d’autonomie marocaine.
Sur le plan économique, Bourita a mis en lumière les acquis réalisés en rapport avec le dossier du Sahara marocain, mentionnant à cet égard que Christopher Landau, le vice-ministre américain des Affaires étrangères, a récemment affirmé que le gouvernement américain encourageait les investissements américains dans les provinces du sud. De plus, le Maroc a signé le 4 octobre dernier un accord agricole avec l’Union européenne, autorisant l’entrée des produits agricoles des provinces du sud sur le marché européen. Le 9 octobre, la France a participé au forum économique maroco-français à Dakhla pour explorer de nouvelles opportunités de coopération entre les deux pays. Enfin, il a ajouté qu’en date du 17 octobre, la Russie a signé un accord de pêche qui inclut les provinces du sud du Royaume, ainsi que l’initiative importante permettant aux pays du Sahel d’accéder à l’océan Atlantique.
Bourita a souligné à cet égard que le vote du 31 octobre au Conseil de sécurité était également un vote pour « le Maroc de Mohammed VI et les réformes qu’il a mises en œuvre » ainsi que pour les avancées significatives réalisées sur de nombreuses questions telles que la condition féminine et le développement durable, compte tenu de la crédibilité de Sa Majesté et de sa place sur la scène internationale. Il a déclaré que pour la première fois, « il s’agit d’une résolution internationale affirmant la souveraineté marocaine sur le Sahara marocain, ce qui signifie que l’autonomie est devenue une solution et non plus une proposition comme c’était le cas dans les précédentes résolutions », considérant cela comme un « acte historique » où aucun État n’a voté contre.




