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Genève : Blekouch met en lumière le rôle de la délégation ministérielle à l’intersection des droits de l’homme et du développement durable.

Le délégué ministériel chargé des droits de l’homme, Mohamed Habib Belkouch, a affirmé que la délégation ministérielle responsable des droits de l’homme constitue un acteur stratégique dans la garantie de la convergence entre les agendas des droits de l’homme et du développement durable.

Lors de sa participation aujourd’hui à Genève à un événement parallèle à la 59e session du Conseil des droits de l’homme (du 16 juin au 9 juillet), Belkouch a expliqué que le Maroc continuera de jouer un rôle de pont reliant ses engagements nationaux, son expertise institutionnelle, et les dynamiques multilatérales, notamment dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive, de l’égalité des genres, et de la protection des groupes vulnérables.

Cette rencontre de haut niveau, intitulée « Le rôle des mécanismes nationaux d’exécution, de rapportage et de suivi dans la promotion de l’agenda des droits de l’homme du sommet international sur la population et le développement », a été organisée par le Fonds des Nations Unies pour la population, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, l’Organisation (Groupe des droits mondiaux), et la mission permanente du Portugal à Genève.

Le délégué ministériel a mis en lumière l’expérience marocaine qui a été développée à travers le système de la délégation ministérielle chargée des droits de l’homme en tant que mécanisme national d’exécution, de rapportage et de suivi, soulignant le rôle que cette structure peut jouer dans l’impulsion de l’intégration des droits de l’homme au cœur des politiques publiques nationales et de l’agenda du sommet international sur la population et le développement.

Il a indiqué que la délégation représente un organe dont la mission est de veiller à la mise en œuvre des engagements internationaux du Royaume, à travers une approche de droits humains intégrée entre les différents secteurs, et avec la participation de toutes les parties prenantes, y compris les agences des Nations Unies, en tête desquelles le Fonds des Nations Unies pour la population.

Belkouch a souligné que cette orientation bénéficie d’un soutien total dans le cadre du programme de coopération 2023-2027 entre le Maroc et le Fonds des Nations Unies pour la population, qui encadre la coopération bilatérale autour de trois objectifs centraux : éliminer les décès maternels évitables pendant la grossesse et l’accouchement, répondre à tous les besoins en matière de planification familiale, et mettre fin à la violence de genre et aux pratiques néfastes.

À cet égard, il a mentionné que le positionnement institutionnel de la délégation ministérielle et son expérience dans l’interaction avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme lui confèrent une capacité unique à établir des passerelles entre différents niveaux d’intervention.

Le délégué ministériel a ajouté que cette structure contribue, en organisant des espaces de dialogue multipartites et en supervisant des processus de planification coordonnée, à aligner les engagements internationaux avec le contexte national, et à les traduire en réponses concrètes et intégrées, indiquant que son rôle en tant que façade de coordination contribue à concilier les recommandations des mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies avec les priorités sectorielles nationales, tout en garantissant la cohérence avec les cadres de coopération internationale.

Il a poursuivi en disant qu’en plus de la planification, le travail de la délégation inclut également le renforcement de l’impact effectif des recommandations sur le terrain, à travers l’appui aux politiques publiques sectorielles via une approche fondée sur les droits de l’homme.

Belkouch a également affirmé que la délégation ministérielle soutient directement la vision du Fonds des Nations Unies pour la population, qui vise à passer d’une approche technique à une dynamique transformationnelle véritable axée sur l’inclusion, la participation et le changement social.

Cette rencontre, à laquelle ont assisté des représentants de plusieurs États et organisations internationales, dont l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a vu le lancement d’un rapport sur le partenariat entre le Fonds des Nations Unies pour la population et les mécanismes d’exécution, de rapportage et de suivi concernant les recommandations des droits de l’homme pour promouvoir l’égalité des genres et le droit à la santé sexuelle et reproductive.

Parmi les pays couverts par le rapport, le Maroc, à travers la délégation ministérielle, se distingue en tant que « modèle de réussite » dans la coordination entre les divers secteurs et acteurs locaux.

Le rapport confirme les progrès réalisés par le Royaume dans l’intégration des recommandations au niveau territorial, soutenus par le bureau du Fonds des Nations Unies pour la population au Maroc, en particulier en ce qui concerne les stratégies nationales liées à la santé reproductive et à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.

Selon le rapport, le Maroc représente l’une des expériences les plus réussies dans le domaine de la transformation des recommandations relatives aux droits de l’homme en actions concrètes sur le terrain.

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