International

Enquête du Journal du Dimanche : Accusations graves contre Tebboune et implication du régime algérien dans des opérations clandestines en France.

Dans une enquête controversée réalisée par le journal français Le Journal du Dimanche, de graves accusations ont été portées contre le régime algérien dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune, concernant l’utilisation des appareils de l’État pour mener des opérations secrètes contre des opposants en France, y compris une tentative d’enlèvement du blogueur algérien "Amir DZ".

Cette évolution met en lumière un réseau complexe de mouvements d’intelligence et de conflits internes, compliquant davantage les relations algéro-françaises.

1. Contexte des événements :

Le journal a rapporté que depuis l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune au pouvoir, le régime algérien a intensifié ses efforts pour cibler l’opposition à l’étranger. "Amir DZ", connu pour ses critiques virulentes du régime, était l’une des cibles principales, les autorités algériennes étant accusées d’avoir utilisé des moyens illégaux pour tenter de l’enlever en France.

2. L’implication algérienne :

L’enquête du journal français révèle un réseau complexe dirigé par des responsables en sécurité et des diplomates, parmi lesquels le colonel "Sadek", qui travaille en étroite collaboration avec Tebboune, et le général "Mehenna Jabbar", ainsi que le colonel "Monad", tous accusés de coordonner les opérations secrètes. Il a également été signalé que des officiers ont exploité un couvert diplomatique en France pour faciliter l’exécution de la mission.

3. Preuves et détails :

L’enquête publiée par Le Journal du Dimanche s’appuie sur des preuves accablantes :

  • Des mouvements suspects des téléphones portables des officiers algériens près du site de l’enlèvement.
  • Un transfert de fonds de 50 000 euros aux exécutants.
  • L’installation d’un dispositif de suivi dans la voiture d’Amir DZ.
  • La fuite des officiers vers l’Algérie et l’Italie après l’échec de l’opération.

4. Conflits internes au sein du régime :

L’échec de l’opération d’enlèvement, selon l’enquête, a entraîné le limogeage de certains responsables de la sécurité, comme "Mehenna Jabbar" et "Monad", suite à des dissensions internes. Le colonel "Sadek" a été nommé en remplacement de Jabbar, renforçant ainsi l’appareil sécuritaire avec des personnes plus loyales au régime.

5. Répercussions diplomatiques :

Malgré les preuves en possession de la France concernant l’implication algérienne, elle a évité une escalade directe avec l’Algérie, tandis que les autorités algériennes ont refusé de commenter les accusations. Ces événements ont ajouté une tension supplémentaire aux relations bilatérales, déjà compliquées par d’autres enjeux.

6. Activités secrètes et avenir du régime :

L’enquête a révélé que l’État algérien utilisait des outils répressifs et sécuritaires pour cibler ses opposants à l’étranger. Bien qu’il ait parfois réussi à gérer les affaires d’opposition, l’échec de telles opérations pourrait nuire à sa réputation internationale et à la stabilité du régime en interne.

Face à ces développements, la question demeure : la France adoptera-t-elle une position plus ferme face à ces violations, ou les intérêts communs maintiendront-ils les tensions sous contrôle ? Et, d’autre part, le régime algérien continuera-t-il sa stratégie actuelle de confrontation avec l’opposition à tout prix ?

Seul le temps pourra apporter des réponses.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page