Au féminin

La procureure de Casablanca dément les allégations de vol d’organes d’un jeune homme décédé et confirme la légalité du don d’organes.

Le procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca a affirmé que les propos tenus dans une vidéo, circulant sur certaines plateformes de réseaux sociaux, dans laquelle une femme prétend que des organes humains ont été volés à son fils décédé à la suite d’un accident de la route en 2021, sont « erronés et contraires à la vérité ».

Dans un communiqué, le procureur général a précisé que « concernant la vidéo partagée sur certaines plateformes de réseaux sociaux, où une femme se plaint du classement de sa plainte alléguant le vol d’organes humains de son fils décédé après un accident de la route survenu le 08/09/2021, et afin d’éclairer l’opinion publique à ce sujet, le procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca déclare que les allégations portées dans ce clip vidéo sont totalement fausses et contraires à la réalité. »

Il a également affirmé que « les faits mentionnés dans l’enregistrement visuel avaient déjà fait l’objet d’une enquête judiciaire menée par ce parquet, réalisée par la Brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca, qui a conclu que le don d’organes du défunt a été effectué dans le plein respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur, conformément à la loi n° 98.16 relative au don d’organes et de tissus humains ».

De plus, il a ajouté que l’opération d’ablation des organes (les reins et la cornée) a été réalisée après avoir obtenu le consentement explicite et écrit de la mère du défunt, portant sa signature, son empreinte et son numéro de carte d’identité nationale, et que l’opération a été réalisée après constatation du décès.

Il a poursuivi en indiquant que le don d’organes avait été effectué sous la supervision d’un comité médical spécialisé à toutes les étapes de la procédure de don, après vérification des signes cliniques de la mort cérébrale du défunt, ainsi que la rédaction d’un procès-verbal constatant la mort cérébrale par deux médecins et la confirmation du diagnostic clinique de la mort cérébrale par un angiogramme cérébral.

Le communiqué du procureur général du roi a souligné que « les organes humains mentionnés ont été greffés à d’autres patients selon la liste détenue par le service compétent de l’hôpital et que ces faits sont consignés dans le registre prévu à cet effet par la direction de l’hôpital ».

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